Le tourisme, c’est beau la nuit aussi

4 novembre 2015   Rédaction   Aucun commentaire   Production    atout france, Clubbing, nuit, Tourisme  

Le monde de la nuit a toujours été considéré comme une valeur ajoutée car il engendre une source de revenus non négligeable. Ainsi les propositions de séjours « tout compris » devraient prendre en compte cet aspect lucratif et générateur de chiffre d’affaires. Le monde de la nuit est une activité touristique en soit et le noctambule est un touriste à la puissance économique très intéressante en ces temps mouvementés.

« La France est la première destination touristique au monde mais en revanche elle n’attire pas les visiteurs pour sa vie nocturne qui lui préfere d’autres capitales européennes » souligne un cadre dirigeant d’Atout France..

L’exemple des autres capitales européennes est d’ailleurs significatif, elles qui n’ont jamaiss négligé ce versant de leur activité touristique.

Amsterdam, par exemple, a calé sa stratégie sur une vie nocturne permissive tandis que pour Barcelone c’est plutôt le côté festif qui est mis en avant.

Pour Berlin, on mise sur la musique techno quand Londres joue la carte du « Clubbing » facilitée par les accès aux transports de nuit fréquents et sécurisants.

Ces comparaisons succinctes sont de plus en plus évoquées au sein des instances parisiennes municipales mais également au niveau du gouvernement.

« La vie touristique nocturne est complémentaire à celle des heures de la journée parce que le noctambule consomme et profite des activités annexes comme les restaurants, l’hôtel, les transports et dans certains cas le shopping de jour et/ou de nuit » explique t-on au cabinet d’Anne Hidalgo.

Le tourisme urbain de courts séjours vient contribuer à la progression de ce secteur et les retombées économiques peuvent être considérables pour les villes.

Et dans certaines villes, les dépenses des touristes sont en moyenne sept fois plus importantes que celles des résidents.

D’après un rapport de l’European Cities Marketing, le nombre de nuits passées dans les villes européennes ont augmenté de 25,6 %. Et pour ces « urban-touristes » tout est prétexte au départ. Ils souhaitent profiter un maximum durant le peu de temps de leur séjour. Et leur décision peut venir d’une discussion entre amis, d’une exposition, d’un article, d’un post sur FaceBook ou d’un court message sur Tweeter.

C’est néanmoins une clientèle qui se caractérise par sa volatilité. La rapidité de la prise de décision donne à leur voyage un caractère imprévisible.

Tous ces critères doivent donc être pris en compte pour capter ce touriste particulier qui pourrait générer des revenus récurrents puisqu’il est amené à répéter ses escapades nocturnes le plus souvent accompagné de ses amis.

JS