La pastorale en si bon chemin
4 novembre 2022 Rédaction Aucun commentaire Lire Bayonne, Compostelle, Jean-Christophe Rufin, pays basque, Santiago 4327 vues
Un mois sur le Camino del Norte, de Bayonne à Santiago, 40 kilomètres de marche par jour : étape après étape, Jean-Christophe Rufin se transforme en clochard céleste, en routard de Compostelle.
Pourquoi prendre le Chemin, quand on a déjà éprouvé toutes les marches, toutes les aventures physiques ? » Je n’avais en réalité pas eu le choix. Le virus de Saint-Jacques m’avait profondément infecté. J’ignore par qui et par quoi s’est opérée la contagion. Mais, après une phase d’incubation silencieuse, la maladie avait éclaté, et j’en avais tous les symptômes. »
876 kilomètres plus loin, un mois plus tard, après l’arrivée à Santiago, le constat est là.
Comme tous les grands pèlerinages, le Chemin de Saint Jacques de Compostelle est une expérience de désincarnation, il libère du » tropplein « , mais il est aussi un itinéraire spirituel, entre cathédrales et ermitages, et humain, car chaque rencontre y prend une résonance particulière.
Immortelle randonnée. Compostelle malgré moi
Jean-Christophe Rufin
Gallimard Editions
Cliquez-ici pour découvrir les offres WeekEnds
Sur le même sujet
Un prix littéraire pour un esprit Faure
C’est Rachel Khan qui remporte le 1er prix littéraire décerné par le jury de...
L’homme qui regardait la montagne
Un homme à la fin de ses jours choisit de vivre le temps qui...
Océans insolites à couvrir et à découvrir
Le monde océanique foisonne d’étonnantes curiosités biologiques et de phénomènes physiques extraordinaires. La bioluminescence,...