Comment sauver Volotea ?
25 novembre 2022 Rédaction Aucun commentaire À la une Carlos Munoz, Espagne, Lazaro Ros, Volotea 3945 vues
Le plan de sauvetage de 200 millions d’euros accordé à Volotea en avril dernier continue à faire des vagues et susciter les débats. La compagnie a expliqué à l’Alternative Fixed Income Market, SEPI a exigé 100 % du capital de la société, ainsi que ses vingt A319 en garantie.
Rappelons qu’il s’agissait de l’une des subventions parmi les plus controversées, puisque, depuis sa naissance en 2012 jusqu’en 2019, l’année précédant la pandémie, ses pertes cumulées s’élevaient à 13 millions d’euros.
Cependant, l’exécutif espagnol a jugé Volotea comme actif stratégique la compagnie a été choisi pour conserver les routes dont Iberia devait se débarrasser pour consolider enfin sa fusion avec Air Europa.
D’ailleurs, dans le cas d’Air Europa, les autorités ont demandé huit filiales en garantie en échange des 475 millions injectés
En plus de ce soutien, Volotea, la société fondée par Carlos Muñoz et Lázaro Ros, a également demandé environ 145 millions d’euros à l’Institut officiel de crédit (ICO) et cinq autres millions à l’Institut catalan des finances (ICF).
Malgré le fait que la reprise du trafic ait été forte depuis le début de l’été, il y a deux mois, Volotea a été contrainte de refinancer sa dette. Dans le cas de l’ICO, la banque a autorisé le report en raison d’un manque de solvabilité.
Celui-ci devait régler un montant proche de 144,6 millions d’euros entre 2022 et 2025. Désormais, avec le nouvel accord, il aura jusqu’en 2028.
Il a également eu une bonne nouvelle avec l’ICF. Après avoir examiné les conditions, Volotea a réussi à prolonger le délai de grâce d’une autre année, jusqu’en 2023, et à prolonger la durée du financement de 2024 à 2026.
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