Zao Wou-Ki, l’âme Solo


L’œuvre de Zao Wou-Ki est vaste. Elle comprend les peintures réalistes de ses premiers tableaux qui sont surtout des portraits, quelques natures mortes et des paysages (1935-1949), ainsi que des huiles sur toiles de grands formats inspirées de Paul Klee qui tendent vers l’abstraction à partir des années 1950, puis l’abstraction lyrique dans les années 1960, des encres de Chine, des calligraphies.

Zao Wou-Ki, né le 1er février 1920 à Pékin, et mort le 9 avril 2013 (à 93 ans) à Nyon, est un peintre et graveur chinois naturalisé français en 1964. Il est rattaché, dans les années 1950, à la nouvelle École de Paris, puis à l’abstraction lyrique avant de devenir, selon la définition de Claude Roy « un grand peintre qui poursuit dans son œuvre une dizaine au moins de grands siècles de l’art chinois ».

Très vite apprécié en Occident, ami de Pierre Soulages, de Joan Miró, de Henri Michaux, il est reconnu par son propre pays vers 1983. À cette date, il est accueilli à Pékin où ses œuvres sont exposées au Musée national de Chine.

Considéré comme « peintre universe », il a déjà été exposé à Barcelone, peu après avoir rencontré Joan Miró lors de l’exposition Hommage à Joan Miró à Madrid.

La galerie Pierre Matisse de New York l’expose à son tour et c’est l’architecte Ieoh Ming Pei qui fait la préface du catalogue. On retrouve le peintre au Grand Palais à Paris, à l’institut de France à Athènes. Il est reconnu par son propre pays vers 1983 : à cette date, il est accueilli à Pékin où ses œuvres sont exposées au Musée national de Chine. Il l’est ensuite à Tokyo, à la Fuji Television Gallery.

La Fondation Zao Wou-Ki a annoncé en décembre 2019 la publication par les éditions Flammarion du premier tome du catalogue raisonné des peintures de Zao Wou-Ki, recensant les œuvres de 1935 à 1958, avec de nombreux inédits.

Exposé juqu’au 31 mai 2020 à Shanghai et jusqu’en septembre à Paris

L’implantation du Centre Pompidou à Shanghai est incontestablement l’un des signes forts du développement du nouveau quartier de West Bund à Shanghai.
Le musée national d’art moderne est le seul musée étranger autorisé à exposer ses collections en Chine dans un bâtiment autonome qui a été officiellement inauguré par le Président français Emmanuel Macron le 05 octobre dernier.

Après plusieurs mois de travaux, le musée d’art moderne de la Ville de Paris, devenu le Musée d’art moderne de Paris, présente dans des espaces rénovés, un nouvel accrochage de ses collections permanentes intitulé « La vie moderne. Nouvelle présentation des collections ».





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