Quand protection du consommateur rime avec business
20 mars 2015 Lucius Maximus Aucun commentaire Distribution 2827 vues
Avec en tête de gondole UFC Que Choisir et une quinzaine d’autres associations de type loi 1901. Les associations de consommateurs jouissent en ces temps de gestion sociale de privilèges exorbitants.
Depuis la mise en service de la loi Hamon, ils deviennent les initiateurs (délateurs) auprès de la justice civile d’instances de type actions collectives. Les « class actions. »
Les agents de voyages sont parfaitement formatés pour subir les foudres de ces chantres de la protection du consommateur.
Une aide objective pour les consommateurs les plus opportunistes, qui profitent de ce « bras armé » toujours prêt à en découdre avc les professionnels pour faciliter leurs quêtes de dédommagement. A tort ou à raison.
Selon la phrase historique à peine détournée : « punissez-les tous, dieu reconnaîtra les siens. »
Comme un bonheur ne vient jamais seul, c’est un excellent moyen d’augmenter le nombre de ses adhérents et ses revenus en percevant les cotisations afférentes.
Je suis donc à peine surpris par la nouvelle ambition de cette association sans but lucratif : La création récente d’une structure commerciale : Indemnitair destinée à récupérer les indemnités européennes définies par le Règlement (CE) n° 261 2004 11 février 2004 et les nombreuses jurisprudences rendues par la CJCE. concernant les retard –surréservations et annulations de vols.
Passe le fait qu’elle entre en conflit direct avec Air Indemnité.com. Le seul opérateur français opérant dans ce secteur d’activité. L’ambition est identique et le nom est quasiment similaire, dans le désordre, à une lettre près.
Qu’en pense M. Stéphane Nakache. Parasitisme commercial ou non ?
Si l’ambition était seulement d’aider des voyageurs en difficulté j’aurai peut être compris la démarche correspondante au crédo d’UFC Que choisir.
Mais, en lisant attentivement les règles établies concernant les prestations d’intervention d’UFC Que choisir en ce domaine, je m’aperçois que si l’inscription est « réalisée gratuitement.» Je n’ai pas souvenir que les quelques entreprises commerciales présentes sur ce marché aient osées une annonce aussi démagogique !
En poursuivant la recherche, il apparait Indemnitair demande à ses adhérents, ses clients ? Une participation aux frais de 25 % sur le montant des indemnités récupérées. Ce qui les place dans la frange supérieure des quelques opérateurs exerçant cette activité.
En clair, UFC Que Choisir profite de sa position, de son aura de chevalier blanc des consommateurs pour initier un « big business qui se veut particulièrement lucratif. »
A titre d’information, l’activité générée par son concurrent français Air Indemnité est supérieure à un volume d’affaires de 8 millions d’euros. Soit un chiffre d’affaire d’environ 2,5 million d’euros. L’équivalent de 45 500 cotisations d’adhérents. A terme, un projet ambitieux donc.
Il est à noter que cette activité génère de nombreuses interventions, un suivi particulièrement lourd du fait de la résistance des transporteurs aériens. Un poste de frais onéreux pour les employeurs traditionnels.
UFC Que Choisir utilisera t’il d’impliquer ses bénévoles de l’association pour traiter les dossiers qui leur seront confiés ? Cela mériterait d’être précisé. Auquel cas cela s’appelait un abus de bien social.
Votre dévoué,
Lucius Maximus
Sénateur indépendant
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