Les Philippines dévastées par Haiyan

12 novembre 2013   Rédaction   Aucun commentaire   À la une    Benigno Aquino, Haiyan, Leyte, Philippines, Samar, Tacloban, Typon    2900 vues

Le typhon Haiyan, qui se dirige désormais vers le Vietnam, aurait tué au moins 12 000 personnes aux Philippines selon les autorités.

C’est l’un des plus violents typhons à avoir touché le pays avec désormais un bilan extrement lourd de plus de 12.000 morts et 2.000 disparus.

Deux îles du centre de l’archipel, Leyte et Samar, pile dans la trajectoire de Haiyan, sont particulièrement affectées.

Les secours peinaient encore hier à rejoindre les villes et villages du centre des Philippines où l’on a pu assister, selon les journalistes présents, à des scènes de paniques et de pillage d’une partie de la population désespérée.

Sans eau, ni nourriture, ni médicaments, avec des opérations des sauveteurs rendues d’autant plus difficiles que les routes, les aéroports et les ponts ont été détruits par la tempête ou sont recouverts de débris, les conditions sont devenues épouvantables.

« Les gens marchent comme des zombies à la recherche de nourriture » a indiqué le journaliste d’Al-Jazira Wayne Hay, l’un des premiers à se rendre sur place.

469 policiers ont été dépêchés sur place et le porte-parole de l’armée, Ramon Zagala, a confirmé l’envoi de 100 soldats pour des missions de maintien de l’ordre à Tacloban, l’une des villes ls plus en proie aux pilleurs.

Le président philippin Benigno Aquino a exprimé « l’inquiétude majeure » de son gouvernement face à ces pillages alors que seuls 20 des 390 membres de la police de la ville avaient pu prendre leur service, les policiers locaux faisant également partie des victimes .

Selon les Nations unies, plus de 330 000 personnes ont été déplacées et 4,3 millions touchées d’une manière ou d’une autre par le typhon dans 36 provinces.

Après les Etats-unis avec l’envoi d’hélicoptères de secours, la Commission européenne a débloqué une aide d’urgence de 3 millions d’euros pour couvrir  » les besoins les plus urgents dans les zones les plus affectées« .