Eko Supriyanto bouscule Paris
28 octobre 2016 Rédaction Aucun commentaire Voir Eko Supriyanto, Festival de l'Imaginaire, Jailolo, théâtre Claude Lévi-Strauss 2943 vues
Après plusieurs dates mondiales (Australie, Suisse, Allemagne, Belgique, Singapour…), c’est au musée du quai Branly – Jacques Chirac que les danseurs du chorégraphe indonésien Eko Supriyanto, ont décidé de faire une halte pour la première française. Ils animeront les planches du théâtre Claude Lévi-Strauss pour un spectacle plein de vie et de sensibilité qui défend les traditions culturelles dans une danse contemporaine envoûtante.
Sollicité pour mettre en valeur les danses traditionnelles des Moluques, le chorégraphe indonésien Eko Supriyanto a travaillé durant deux ans avec les membres de la communauté habitant la petite baie de Jailolo, site de plongée sous-marine très prisé mais dont l’écosystème est désormais menacé par l’exploitation touristique et la pêche massive.
C’est en collaborant avec 350 jeunes hommes, plongeant et dansant avec eux, observant leurs mouvements et ceux des poissons, qu’il a conçu cette création reflet de sa perception de la vie sous-marine et de la vie sociale de Jailolo.
En modulant l’amplitude, en accélérant le tempo des danses traditionnelles, Supriyanto a créé une pièce contemporaine pour sept danseurs, choisis parmi les 350 jeunes hommes.
Dans cette transcription chorégraphie de la danse indonésienne Legu Salai du groupe Sahu, le piétinement continu des danseurs imprime à la pièce son rythme régulier et solennel, que viennent rompre des mouvements plus fluides, des formes d’expressions moins rituelles et plus contemporaines.
Spectacle en coproduction avec la Maison des Cultures du Monde dans le cadre du 20ème Festival de l’Imaginaire.
Sur le même sujet
Geoffrey Duval à l’affiche en 2025
« Love Letters », pièce de théâtre écrite par A.R. Gurney, explore la profondeur des relations...
Art Capital revient au Grand Palais
Art Capital s’est imposé sur la scène artistique française comme une manifestation majeure et...
Sarah Ohayon se bouge comme tout le monde
Je voulais me poser dans un bel endroit pour écrire, prendre le temps. C’est...