Comment Nice veut mieux accueillir ses touristes chinois
5 septembre 2019 Michel Bovas Aucun commentaire France Chine, Michel Chevillon, Nice, WeChat Côte d’Azur France 3764 vues
La CCI Nice Côte d’Azur (Chambre de Commerce et d’Industrie), co-actionnaire de la société qui exploite l’aéroport de Nice, lancera en ce mois de septembre un Club Chine avec pour objectif de créer un label “Chinese Friendly”. Une initiative qui rappelle que la CCI avait déjà été à l’origine en tant qu’exploitant des ports (Nice, Cannes) d’une charte de l’accueil du croisiériste.
En liaison avec l’ouverture par Air China de la liaison Pékin Nice et en attendant celles à venir depuis Canton et Shanghai, la chambre de commerce veut sensibiliser les acteurs niçois du tourisme à soigner leur accueil en faveur d’une clientèle qui non seulement va fortement progresser mais qui dispose d’ores et déjà d’un plus fort pouvoir d’achat.
Selon le CRT Côte d’Azur cette fréquentation pourrait passer de 100.000 aujourd’hui (15e rang des marchés étrangers) à 250.0000 dans 5 ans.
Le projet de club chine sera piloté en septembre par Michel Chevillon, vice-président en charge du Tourisme au sein de la chambre et par ailleurs hôtelier cannois et ex-président du syndicat des hôteliers de Cannes.
Ce club aura pour vocation de créer une charte définissant les règles à appliquer dans l’accueil d’une clientèle nouvelle aux demandes particulières et différentes par rapport à celles accueillies habituellement sur la Côte d’Azur. Cette charte du « Chinese Friendly « est destinée en priorité aux hôtels, restaurants, plages, commerçants et transporteurs.
Déjà l’aéroport de Nice s’est doté d’une signalétique en mandarin, Le CRT Côte d’Azur a formé les équipes de vente et des agents de voyages ainsi qu’a lancé l’application WeChat Côte d’Azur France, pour promouvoir la destination.
Les commerçants devront s’adapter à l’utilisation du paiement mobile et l’aéroport mettre en place un remboursement de la TVA en temps réel.
Bref la Côte d’Azur doit s’adapter afin d’optimiser les retombées économiques d’une clientèle nouvelle et différente.
Michel Bovas
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