Selectour, du calme après la tempête ? par JL Dufrenne


La coopérative Selectour vient de vivre un nouvel épisode de sa désormais longue histoire qui, encore une fois, fait la part belle à l’esprit coopératif. En effet, ce sont bien les adhérents qui ont décidé des nouveaux élus qui les représenteraient au sein du conseil d’administration et il faut s’en féliciter. Le CA est bien l’émanation des quelques 550 chefs d’entreprise adhérentes et à la tête d’entreprises de toutes tailles, couvrant les principaux métiers de notre activité. Quant au Président, il est le porte-parole des 15 administrateurs élus et doit s’exprimer en leur nom et porter les décisions votées à la majorité.

Il n’y a pas, à mon sens, et au sein de Selectour, des « gros » et des « petits », des visionnaires et des passéistes. il y a une addition de talents et de savoir-faire, c’est une évidence !

Dans leur immense majorité, les adhérents se retrouvent autour de 2 éléments clé : leur profond attachement à la coopérative Selectour (le nom est important) et leur farouche indépendance.

Lorsque l’on tente de s’attaquer, de manière trop «frontale», à l’un de ses deux piliers, alors l’adhérent Selectour sort du bois et sait immédiatement sanctionner les possibles écarts au travers de son vote. C ‘est en cela que l’on peut se féliciter d’un modèle coopératif exemplaire.

Il n’y a guère qu’un Dominique Gobert qui, décidément, ne peut s’illustrer que par un verbiage haineux et irrespectueux pour tenter de démontrer que la plupart des adhérents Selectour ne comprennent rien !

Les adhérents Selectour sont globalement satisfaits des services que leur propose le réseau et de la grande qualité des équipes que l’on a eu, pour ma part, un peu tendance à laisser dans l’ombre ces derniers temps.

Les adhérents Selectour ont parfaitement conscience que la coopérative doit évoluer et que cela passe nécessairement par le développement d’un outil de vente et de gestion fédérateur et diffusé auprès d’un public le plus large possible.

Dans leur grande sagesse, ils ont répété depuis plusieurs mois qu’ils étaient pour ce nouvel outil mais qu’avant de penser son financement il fallait en déterminer son contenu et que le financement pouvait être aussi l’affaire de tous les adhérents. Est-ce stupide ? je ne le pense pas !

Les adhérents Selectour sont attachés à une composition de la coopérative avec des entreprises de différentes tailles et savent parfaitement qu’une partie de la rémunération doit aussi être liée à la performance.

Ils affirment cependant que l’on peut, dès demain, penser une coopérative, garante de ses valeurs qui en a fait son succès, résolument tournée vers l’avenir mais qui respecte aussi l’indépendance et la spécificité des adhérents.

Selectour s’est toujours positionné comme un réseau volontaire enclin à respecter un bon nombre de règles fixées par le CA si celles-ci contribuent à la performance du plus grand nombre.

Selectour s’est donc, a contrario, toujours distingué des autres réseaux volontaires dont la notion d’appartenance à une même marque n’est pas la priorité.

Selectour est cependant éloigné du modèle des réseaux intégrés et cela s’explique par la variété des entreprises qui composent la coopérative.

Faut il encore une fois rappeler ici que beaucoup d’adhérents Selectour développent, avec beaucoup de succès, plusieurs activités aux côtés de l’activité de distribution.

Je ne cesse de répéter que le réseau doit, en urgence, fédérer et optimiser ces autres activités qui en font aujourd’hui sa singularité et qui en feront demain sa richesse.

Selectour n’est donc ni un réseau volontaire « classique » ni un réseau intégré.

Tout en respectant à nouveau le double attachement à la marque et l’indépendance, c’est nécessairement vers une troisième voie regroupant le « meilleur de ces deux mondes » qu’il faut dès demain se diriger.

C’est , à mon sens, et au risque de se fragiliser davantage, l’idée maîtresse que doit exclusivement porter dès demain le Président du réseau au nom du Conseil d’administration.

La tâche est rude mais le nouvel élan du CA adossé à des équipes du siège très investies devraient y parvenir. Nous sommes nombreux à le souhaiter.

Jean Luc Dufrenne





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