Un serpent dans l’avion


Actuellement, l’actualité aéronautique revisite les blockbusters américains. Cette fois, c’est le remake d’un film avec Samuel L. Jackson en version plus limitée, réalité oblige.

Le pilote d’un avion-taxi sud-africain, Rudolph Erasmus qui effectuait le trajet Worcester/ Nelspruit avec 4 personnes à bord à fait un atterrissage d’urgence à l’aéroport de Welcom le bien nommé. Il venait de se rendre compte qu’un 5e passager s’était introduit à bord (encore un blockbuster, les cinéphiles apprécieront.) : un cobra du Cap. Naja Nivea pour les puristes. Un serpent hautement venimeux. Dans la nature, un tueur impitoyable.

Dès l’arrêt de l’avion, les passager ne se sont pas fait prier pour descendre dans l’urgence du Beechcraft Baron. Le pilote a été salué comme un héros pour la rapidité de sa réaction et sa gestion de la situation et surtout de son sang-froid, car ayant à faire avec un serpent cette attitude semblait être la plus adaptée à la circonstance.

C’est vrai qu’il fallait pouvoir garder son calme. C’est à 30 km au nord de Welcom qu’il il a senti quelque chose de froid dans le dos. Il a déclaré qu’il avait d’abord pensé que c’était sa bouteille d’eau qu’il avait dans le dos.

Puis, après réflexion, il s’est vraiment rendu compte de la situation quand il s’est rappelé que juste avant de décoller du Cap le lundi, deux pilotes lui avaient rapporté que la veille ils avaient vu un cobra du Cap à proximité de son avion. Ils l’avaient même photographié.

Du coup, il eut encore plus froid dans le dos. Il s’est bien gardé de bouger. Un exercice anxiogène et délicat dans un espace confiné à 9 000 pieds d’altitude (2 700 mètres) et à une vitesse supérieure à 300 Km/h et avec quatre personnes à bord…

Il ne fallait réveiller un serpent qui dort. Surtout un cobra. Alors, le pilote et le serpent ont cohabité jusqu’à l’atterrissage à Welcom le bienvenu.

Mais, toute histoire a une fin. Des experts herpétologues locaux ont été appelés pour gérer au mieux la situation. Car le serpent se trouvait toujours dans l’avion le lendemain L’histoire ne dit pas comment ni quand le Cobra voyageur a quitté l’avion. Tout est bien qui finit bien.

François Teyssier





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