Un groupe de passagers va bientôt s’envoler de Grande-Bretagne vers les États-Unis en utilisant un nouveau passeport de santé numérique. Le Forum économique mondial soutient activement et promeut le système CommonPass utilisé, qui certifie que les voyageurs ne sont pas (ou plus) porteurs du coronavirus.
Beaucoup de gouvernements envisagent la mise en place d’un «passeport immunitaire» attestant que l’on a contracté le Covid-19 mais que l’on est plus contagieux. L’idée se décline aussi sous la forme d’un certificat qui permettrait de retourner plus tôt au travail et de s’affranchir des restrictions liées au confinement. Le problème, c’est que l’on ne sait pas encore si les patients guéris du Covid-19 sont immunisés et pour combien de temps.
Le directeur du projet, Paul Meyer, financé par la Fondation Rockefeller, a déclaré que «les pays qui ont fermé les frontières et ceux qui ont imposé des quarantaines veulent rouvrir maintenant, mais ils veulent des garanties. Cela est difficile si la santé des voyageurs n’est pas évaluée. La question deviendra plus compliquée lorsque les vaccins apparaîtront car ce ne sera pas un mais plusieurs vaccins à prendre en compte».
Le nouveau passeport fonctionnera de la même manière que les certifications actuelles contre la fièvre jaune . «C’est un test similaire», a déclaré Meyer, «mais en format numérique».
Le premier vol avec ce passeport numérique sera opéré par United Airlines, ce mercredi, entre Heathrow et Newark, près de New York.