Travelport et American Airlines enfin d’accord !
19 mars 2013 Rédaction Aucun commentaire À la une AA, American airlines, chapter 11, galileo, GDS, Sabre, travelport, US Airways, Worldspan 3360 vues
Le Gds Travelport et la compagnie American Airlines ont annoncé la signature d’un nouvel accord de distribution à long terme et la fin de leurs actions judiciaires.
American Airlines avait engagé des poursuites judiciaires contre Travelport et contre Sabre dès 2011, en faisant valoir que les pratiques commerciales de ces GDS constituaient une violation du droit de la concurrence américain (loi anti-trust) en ne faisant pas notamment bénéficer ses passagers d’une série d’innovations technologiques et en abusant de leur positions dominantes.
La compagnie menaçait en outre de mettre fin à son obligation de fournir tout son contenu au GDS et d’informer elle même, directement par fichier XML, ses distributeurs.
AA souhaitait parvenir au même accord qu’avait passé Travelport avec Southwest Airlines mais pour des raisons encore inconnues le GDS s’y était opposé.
L’affaire avait finalement été enfin réglée avec Sabre à la fin de l’année dernière, et c’est maintenant au tour de Travelport, maison-mère de Galileo et de Worldspan, de mettre fin au conflit avec le géant américain et de resigner avec lui.
Ce nouvel accord mondial permettra donc à Travelport d’offrir à ses agents de voyages partenaires, sa gamme complète d’accès aux tarifs et aux stocks d’American Airlines, mais aussi des nouveaux accès à d’autres produits et services d’AA comme l’éco premium ou la cabine principale supplémentaire.
American Airlines est à ce jour, semble t-il, la seule compagie au monde a avoir remporté une telle victoire dans une guerre contre un GDS (une lutte est toujours engagée entre US Airways et Sabre), et en utilisant les tribunaux comme moyen de pression.
Quand à Travelport, finalement pas mécontente de voir cette issue favorable se dessiner (AA ne rajoutera pas les frais supplémentaires sur les réservations de l’étranger via Travelport), elle devra quand même obtenir l’approbation du tribunal de faillite américain (chapitre 11) qui supervise sa réorganisation, le GDS rencontrant actuellement de grandes difficultés financières.
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