Après Bangkok, direction les montagnes du nord pour une inoubliable incursion chez les Lisu.
Puis Chiang Mai , la ville berceau des traditions où les treize agents de voyages du Réseau Sélectour Afat ont eu le bonheur de pouvoir fêter Loy Krathong
Le soleil ne s’était pas encore levé, et les courbatures n’avaient pas vraiment totalement disparu lorsque l’équipe de la Transasiatique d’Asia s’est retrouvée à l’aéroport de Bangkok pour s’envoler à bord d’un avion de la Thai en direction de Chiang Mai.
[1]Pour la Thai, transporteur officiel de l’événement et partenaire d’Asia, les vols domestiques ne sont pas bradés. C’est donc à bord d’un Boeing 777 et dans d’excellentes conditions, que Gilles Augeard, transformé en steward, a officié à nouveau.
Non sans avoir rappelé auparavant que la nouvelle politique en matière de bagages -avec pas moins de 10 kg supplémentaires autorisés- s’appliquait également pour les vols domestiques en connexion !
[2]Ce qui a enchanté celles et ceux qui tombent plutôt facilement sous le charme des marchés thais.
Le deuxième volet de l’opération incentive d’Asia a donc conduit les treize participants dans le nord du pays et la région montagneuse de cette ville de 300 000 habitants fondée par le roi Mengrai à la fin du XIIIé siècle.
Le Lisu Lodge, comme un coin de paradis
Toutefois, avant de découvrir les charmes de Chiang Mai, c’est cap au nord et vers la région des minorités que la délégation s’est dirigée. Yao, Lahu, Karen, Akha…. au total, c’est une vingtaine d’ethnies qui peuple ces petits villages. Les Lisu, d’origine sino-tibétaine, vivent eux généralement en altitude.
[3]C’est là qu’Asia a créé le Lisu Lodge, que nous estimons -après l’avoir visité et testé- comme l’exemple le plus abouti de tourisme solidaire et responsable qu’il nous ait été donné de rencontrer sur la planète.
Les quatre pavillons sur pilotis, dotés de six chambres chacun, sont constitués de bois et de murs tressés. Tout le personnel est originaire du village et le service comme la restauration sont d’un niveau surprenant.
Malgré la pluie qui s’est invitée inopinément, tous les participants ont pu goûter au sentiment de sérénité qui se dégage dans ce lieu cerné de vergers et de rizières.
N’allez pas croire pour autant que le farniente a dès lors envahi la Transasiatique d’Asia.
[4]Au menu et malgré les belles averses intermittentes, balade en vélo et navigation en raft ! Des moments épiques !
[5]Les routes ici ne ressemblent en rien à celles qui jouxtaient les rizières quarante huit heures plus tôt. Et les torrents de montagne ont une propension à gonfler subitement lors des épisodes orageux.
[6]Avouons le, tout s’est bien passé. Sous le regard perplexe et le plus grand bonheur de la représentante de Mondial Assistance, Marie Lou Barazzutti.
L’autre partenaire d’Asia dans cette aventure, Sélectour Afat, a pour sa part fait la preuve, à travers les coups de pagaie de Larbi Sghaier, que le réseau savait naviguer en toutes eaux….
[7]Après une édifiante visite d’une plantation de thé, la soirée au Lisu Lodge fut un pur moment de bonheur.
[8]Les enfants du village se sont transformés en professeurs de danses traditionnelles pour le plus grand plaisir de tous.
Et alors que le ciel se dégageait et que les premières étoiles venaient chatouiller la lune, Franck Oukil entama un récital des grands standards de la chanson française.
Vite rejoint par toute la troupe. La Star Asia Académie venait de naître….
La Khum Lanna, une autre perle d’Asia
Pour leur deuxième journée dans le nord, ce sont encore les traditions rurales qui étaient au menu des treize agents de voyages représentant autant d’agences du Réseau Sélectour Afat, les vainqueurs de l’opération incentive Transasiatique d’Asia.
[9]Un rapide transfert -tous sont effectués à bord de spacieux et confortables vans avec des chauffeurs hors pair-, et voilà l’autre perle d’Asia dans la région, la Khum Lanna.
Le lodge est vraiment magnifique et dispose de quelques chambres de charme. La maîtresse de maison, francophone, dispense aussi des cours de cuisine thai et c’est derrière les fourneaux -en fait des réchauds disposés dans une cuisine spécialement aménagée pour une vingtaine de clients- que la matinée s’est écoulée.
[10]Au terme de deux bonnes heures en cuisine, les équipes de deux formées pour la circonstance, devaient passer au crible d’un verdict : le leur, puisque soupe, nems, porc au curry « paneng » et poisson frit avec piments et basilic constituait rien de moins que leur repas.
[11]L’histoire culinaire retiendra que Franck Oukil, aussi doué en cuisine qu’ en chanson, n’ a pas tenu à faire équipe avec son directeur des ventes adoré, Michel Tissier. Mais ne voyez pas là une affaire de cuisine interne chez Asia.
[12]Un petit tour de vélo autour des rizières pour faciliter la digestion, et c’est le départ vers Chiang Mai pour rejoindre un autre fleuron de la chaîne hôtelière Anantara, situé de façon idéale au bord de la rivière Ping.
Ce superbe 5 étoiles de 84 chambres et suites s’inscrit dans un registre d’architecture contemporaine et design décliné à la mode thaïlandaise.
L’Anantara, des lampions et des vœux
Il se trouve que ce dernier vendredi soir, l’Anantara Chiang Mai était en fête. Comme toute la ville et comme toute la Thaïlande. C’était Loy Krathong, la fête la plus spectaculaire de l’année.
[13]Des milliers de flowers boats (bouquets de fleurs avec bougies et bâtons d’encens) sont lancés sur la rivière Ping, et dans le ciel ce sont des dizaines de milliers de lanternes en papier qui montent au milieu des feux d’artifice vers cette pleine lune que les thais fêtent ce soir là.
[14]Le Général Manager de l’établissement, Syahreza Ishwara, qui a reçu en personne la Transasiatique, avait réservé une belle surprise avec un dîner de gala au bord de la rivière, aux premières loges pour profiter au maximum de ce spectacle inimaginable et unique.
A l’occasion de Loy Krathong, les thaïlandais entendent se faire pardonner. Et émettent des vœux.
Les participants à ce mémorable voyage auront eu droit à ce privilège en lançant sur l’eau leur propre flowers boats. Puis en libérant vers le ciel ces lanternes de la chance (les krathong) qui ont rejoint ces escadrilles de points lumineux qui illuminaient le ciel de Chiang Mai.
Selon nous, plusieurs agents de voyages aurait formulé le même vœux : gagner le challenge qu’Asia a de nouveau lancé à leur intention. D’autant que la destination pour cette nouvelle opération incentive est fabuleuse ! Laquelle ?
Elle vous sera révélée sous peu, ici même sur LaQuotidienne, votre portail d’informations préféré…
Chiang Mai reste la Rose du nord
La nuit fut belle… mais courte. Nous avions oublié de vous préciser que des milliers de bombes de feux d’artifice et tout autant de pétards accompagnent les lanternes en papier. Qu’ à cela ne tienne.
Ce n’est pas tous les jours que l’on a la possibilité de fêter Loy Krathong.
[15]Après une courte nuit à nouveau, place à la découverte de Chiang Mai. Bien sûr, la vieille ville, les principaux temples et les sanctuaires bouddhistes n’ont pas échappé à la curiosité naturelle des agents de voyage.
Toujours emmenés par le redoutable duo d’Asia (Michel Tissier et Franck Oukil s’étaient adjugés pour la circonstance les services de Nina, une efficace guide francophone), c’est à bord des fameux tuk-tuk que tout ce beau monde a sillonné les rues de la cité.
Après un petit tour au marché chinois, la visite de Wat Chiang Man et de son ensemble de temples dispersés dans un jardin, s’est avérée de nature à marquer les esprits.
Il faut savoir qu’il n’y a pas moins de 350 temples dans Chiang Mai. Un chiffre qui parle.
Nonobstant ce constat, ce sont des nourritures moins spirituelles mais des plus plaisantes qui ont revigoré nos pèlerins au restaurant du Tamarind Village. Non sans qu’ils aient sacrifié au préalable à la visite complète de cet adorable boutique-hôtel situé au cœur du quartier historique.
[16]L’après-midi, en guise de méditation, c’est le sanctuaire le plus vénéré par les pèlerins bouddhistes qui était au programme.
[17]Le Wat Doi Suthep, quasiment perché au sommet de la montagne éponyme, domine toute la ville. 
[18]Et accueille chaque jour des milliers de visiteurs dont les plus fervents grimpent les 309 dernières marches en souffrant mais d’un seul élan.
Pour la troupe d’Asia, le funiculaire se révéla finalement comme un bon moyen pour accéder plus aisément à la doctrine bouddhiste. N’est’ il pas question en fait de se libérer de la douleur…
La soirée, au terme d’une journée très ensoleillée, s’est terminée au Riverside Restaurant, l’incontournable lieu de rendez-vous des touristes du monde entier. Enfin, s’est terminée de façon officielle.
[19]Il se murmure que le marché nocturne sur Chang Khlan, les instituts de massage du quartier, les bars aux concerts live et autres lieux d’animation nocturne avaient samedi soir comme des airs d’agences de voyages bien françaises!
De Chiang Mai pour La Quotidienne, Jean BEVERAGGI