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Tourisme & transport : Quelle est la bonne attitude quand un enfant pleure dans l’avion ?

Rien de pire, pour certains passagers en avion, que de se trouver à proximité d’un bébé qui pleure, d’un enfant turbulent qui bouge, crie ou vocifère. J’en profite pour adresser une pensée sincère à une amie, qui dans ce cas, pourrait potentiellement devenir meurtrière. C’est elle qui l’avoue…

Japan Airlines conscient du problème, semble être le premier transporteur aérien à avoir cherché des solutions pour minimiser ce fléau.

La solution est tellement simple que personne jusqu’à présent ne l’avait imaginée.

Mettre en évidence les sièges occupés par ces innocentes têtes blondes de moins de 12 ans. Pour permettre aux voyageurs qui craignent les réactions des enfants à bord d’être assis à une distance de sécurité raisonnable de la nuisance potentielle. En tout cas, pour eux, c’est mieux que rien.

Des voyageurs, dont moi-même, gardent en mémoire de traumatisantes expériences de nuits à bord passées à côté d’enfants qui n’arrêtent jamais de pleurer ou qui frappent avec leurs pieds le dos de votre siège.

Le vivre ensemble est devenu une chose bien difficile et les enfants sont devenus rois ou victimes. La sérénité est pour certains le gage d’un vol réussi.

D’habitude, les compagnies aériennes rivalisent d’imagination pour gâter les enfants en leur prêtant des jouets, en les gavant de sucreries. Rien n’était prévu jusqu’à présent pour les passagers.

Désormais, à bord de Japan Airlines, grâce au marquage sur les sièges ils sauront d’où vient le danger.

Mais, est-ce une solution parfaite ? À mon avis, certainement pas en ce qui concerne
certains enfants perturbés qui en toute logique, peuvent avoir des tessitures de soprano léger colorature dont seuls leurs parents sont en mesure d’accepter les vocalises.

Donc, si vous voyagez sur la compagnie nippone, pensez à réserver vos places à distance des places réservées par enfants. C’est désormais possible.

Heureusement, tous les enfants ne sont pas de petits monstres braillards et souvent beaucoup de personnes acceptent bon gré, mal gré, les pleurs d’un enfant.

Pourquoi les autres transporteurs toujours à la recherche de services qui ne coûtent pas trop cher n’y ont pas pensé avant ? Sans doute, du fait du bon vieux principe du pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

François Teyssier