Le gouvernement de sa Majesté subit des pressions énormes de la part des transporteurs et des professionnels du tourisme britanniques pour supprimer la quarantaine de certains pays, dont l’Espagne. Certaines compagnies aériennes telles que Ryanair et Easyjet maintiennent malgré tout toujours des vols vers des destinations espagnoles notamment. Tandis que la bataille s’est déplacée désormais sur le terrain des aéroports.
L’aéroport d’Heathrow, à Londres, par exemple, a déjà tout préparé pour pouvoir tester les voyageurs arrivant de zones à risques et leur éviter deux semaines de quarantaine.
Bien sûr ces tests doivent être autorisés par le gouvernement de Boris Johnson qui émet cependant quelques réserves : Le responsable des transports, Grant Shapps, soutient que la réalisation d’un test PCR sur les passagers ne permettrait de détecter que 7 % des cas.
L’aéroport de Londres, qui a travaillé avec la société de services aéronautiques Collinson et la société wissport, dispose de la logistique nécessaire pour pouvoir effectuer 13 000 tests quotidiens, un nombre qui pourrait être supérieur si la demande augmente.
Le coût des tests serait de 169 euros, et pourrait même être abaissé à 60 euros dans certains cas.
« Après avoir passé un premier test à l’aéroport, le passager doit rester à la maison pendant un maximum de huit jours jusqu’à ce qu’il passe un deuxième test. S’il était négatif à un deuxième test, il aurait la permission de mettre fin à la quarantaine » précisent les autorités de l’aéroport d’Heathrow.