Tourisme en zones à risques, quelles précautions à prendre ?
14 mai 2019 Rédaction Aucun commentaire Pays atout france, Bénin, Entreprises du Voyage, immatriculation, tourisme zones à risques 3305 vues
Quand on voyage il faut s’informer des conditions de sécurité des destinations visitées. Les tragiques prise en otage et libération, au nord du Bénin et au Burkina Fasso, de deux touristes français, doivent inciter les voyageurs à consulter le site « conseils aux voyageurs » du Ministère des Affaires Etrangères et à s’inscrire sur la plateforme Ariane.
Les Entreprises du Voyage fortement mobilisées
Les voyageurs potentiels étaient avertis des risques d’enlèvement et du caractère « formellement déconseillé » « ou déconseillé sauf raison impérative » de la zone frontalière du parc du Pendjari. On peut alors imaginer que les terroristes n’arrêtent pas leur action à la limite de la zone délimitée par le Ministère des Affaires Etrangères.
Les Entreprises du Voyage invitent également les voyageurs à prendre conseil auprès d’un professionnel « immatriculé » (L’immatriculation par « Atout France » nécessite une garantie des fonds déposés par les clients et une assurance responsabilité civile) et à ne pas se satisfaire des avis et recommandations de plateformes type « Trip Advisor » dont la responsabilité n’est pas engagée pour les voyages qu’elles promeuvent.
Les professionnels du voyage se réfèrent au site du Ministère des Affaires étrangères pour organiser et adapter leurs programmes de voyages.
Ils sont tenus, de par la loi, à une obligation d’information et à un niveau de responsabilité très élevé (« de plein droit ») en cas de dommage subi au cours du voyage.
Tout en reconnaissant la qualité du travail, plutôt pointilleux et documenté, de la cellule « conseils aux voyageurs », les Entreprises du Voyage sont défavorables à une large extension des zones « rouges et oranges », déconseillées « formellement » ou « sauf raison impérative ».
Cette extension, qui relève de la sur-réaction à la suite d’un évènement dramatique, ferait perdre leur pertinence aux mises en garde du Ministère des Affaires Etrangères et les décrédibiliserait.
Concernant le Sri Lanka, le SETO (Syndicat des Entreprises du Tour Operating), s’est à nouveau réuni hier en cellule de crise avec les principaux tour-opérateurs programmant le Sri Lanka.
A l’issue de cette réunion, le SETO recommande à ses membres de reconduire les dispositions prises le 28 avril 2019 (concernant les départs jusqu’au 16 mai)
et de les appliquer jusqu’au jeudi 6 juin 2019 inclus et ce dans contexte où le MEAE mentionne sur son site de Conseils aux Voyageurs que « la situation est en cours de normalisation » .
Sur le même sujet
Le Japon envisage un tramway chinois pour le mont Fuji
Le Japon a abandonné son projet de construire un train léger sur une partie...
Quartier de christiania à Copenhague : comment la fin de la vente de drogue redistribue les cartes Tourisme
Christiania, l’enclave autogérée de Copenhague, est mondialement célèbre pour sa culture alternative, son esprit...
Pourquoi la Thaïlande doit absolument diversifier son tourisme
Durant le dernier salon WTM à Londres, La Quotidienne a eu l’opportunité de rencontrer...