Tourisme de bien être et big data, une tendance en pleine forme
8 novembre 2019 Evelyne Dreyfus Aucun commentaire Techno bien etre, Big Data, France, Global Welness Economy, Joël de Rosnay, Pierre Paperon 3589 vues
Le premier colloque sur le tourisme de bien-être et santé organisé à Enghien-les-Bains, avait pour thème « de Gutenberg à Zuckerberg »(*). Une manière infaillible de souligner que cette tendance du tourisme allait croître de concert avec la multiplication et l’accessibilité des objets connectés.
Global Welness Economy révèle que ce marché au niveau mondial représentait, 639 milliards de dollars en 2017 et il ne cesse de croître, notamment en France. Joël de Rosnay, venu inaugurer la journée estimait qu’on attend désormais de ce secteur de « pouvoir mieux se connaitre, mieux se mesurer, mieux se rencontrer et mieux se suivre ».
Et cela passera pour beaucoup à travers le digital utilisé à bon escient L’expérience de vacances bien-être/santé ne devrait pas s’arrêter au seul séjour mais se poursuivre chez soi.
Comme l’expliquait Pierre Paperon, ingénieur et ex-DG de Lastminute.com, « une tendance nette se dessine pour une quête de sens, une attente de bénéfices durables, la volonté de gérer et d’entretenir sa forme, sa santé et une remise en forme durable à travers l’exercice, la nourriture, les techniques anti-stress ».
Une sorte de smart-tourisme en somme qui accompagnerait le tourisme mieux que le « bronzer idiot » ou la simple pause entre deux périodes de travail d’antan.
Avec toutes les données pouvant être recueillies par ce qu’on nomme le big data, on peut s’approcher du sur-mesure. Pierre Paperon l’avait mis en pratique chez Lastminute.com.
Bien que s’agissant d’une plate-forme de réservations pure player il avait remis en place des téléacteurs qui, depuis leur téléphone, aidaient les clients potentiels à affiner leurs choix sur le site. Résultat : de 30 à 40 % en moyenne de taux de transformation.
Si 83 % de la génération Y se dit d’accord pour qu’on collecte ses données de navigation, la plupart des entreprises ne les exploiteraient de façon efficiente qu’à hauteur de 2 à 3 %. Derrière le big data il faut chercher l’humain. Bonne nouvelle.
Evelyne Dreyfus
(*) organisé par Palindrome et Aquae Panorama le 4 novembre 2019 au Resort Barrière d’Enghien-les-Bains.
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