Thomas Cook Voyages : accords et désaccords
23 mai 2019 Serge Fabre Aucun commentaire À la une Angleterre, Citigroup, Ernst and Young, Morgan Stanley, Thomas Cook
Les analystes boursiers (et certains organes de la presse professionnelle tourisme), s’en donnent à cœur joie actuellement pour mettre en doute la santé financière du groupe Thomas Cook. Il faut reconnaître que le cours de l’action en bourse est au plus bas et le groupe a annoncé des pertes au premier semestre.
Pour Morgan Stanley, la valeur de TC est égale à zéro
Les analystes de la célèbre agence Morgan Stanley ont évoqué un scénario dans lequel la valeur du groupe est égale à zéro. Citigroup n’a pas été la seule société bancaire à faire savoir publiquement ses doutes sur l’avenir de Thomas Cook.
Les analystes indiquent que la valeur des divisions tour-operating et des compagnies aériennes de Thomas Cook est de 840 millions d’euros, mais que leur dette est similaire, ce qui implique qu’elle a une valeur patrimoniale nulle.
La valeur de l’action était tombée à 10£. Cependant, le lendemain, la valeur augmentait de près de 20 %. Des actionnaires croient encore dans le groupe et en profitent pour racheter des actions à bon compte. Voilà tout.
Des résultats quand même très décevants
Thomas Cook a annoncé une perte de 1,600 milliard d’euros au cours du premier semestre de l’exercice 2019 (du 1er octobre 2018 au 31 décembre). Les analystes bancaires insistent sur le fait que le résultat semestriel du géant du tourisme a été « considérablement plus faible que prévu ». La société d’audit EY (Ernst and Young) indiquait qu’il pouvait exister une incertitude significative concernant la vente de leurs compagnies aériennes et les nouvelles facilités de liquidité.
Thomas Cook rassure
Thomas Cook veut rassurer les clients sur les médias sociaux. Le groupe cherche à renforcer sa situation financière.
« Nous avons le soutien de nos banques prêteuses et de nos principaux actionnaires, et cette semaine, nous avons convenu d’un financement supplémentaire pour notre prochaine période de baisse des liquidités en hiver». « Nous disposons de suffisamment de ressources pour gérer notre entreprise et, parallèlement, nos liquidités continuent de se renforcer pendant la période estivale » explique le Directeur général du groupe Peter Fankhauser.
Serge Fabre
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