Harriet Green, la Directrice Générale de Thomas Cook plc, a démissionné hier, affirmant que son travail au sein du tour opérateur/distributeur « était terminé« .
Cette nouvelle dans les milieux financiers a été ressentie comme un «énorme choc» et a logiquement fait plongé les actions de la société de plus de 20 % à la bourse de Londres.
Brenda Kelly, stratège de marché chez IG Markets, a ainsi déclaré : « Cette démission, surprenante pour les marchés, a forcement un effet négatif sur le titre même si l’amélioration des comptes de l’entreprise est incontestable« .
[1]Thomas Cook, le plus grand voyagiste au monde, explique avoir amélioré sa rentabilité sur ses activités au Royaume Uni et en Europe continentale, aidé notamment par la bonne marche de son programme de réduction des coûts (-6,3 % en données comparables) notamment avec des réductions d’effectifs, des fermetures d’agences et une série de cessions d’actifs pour réduire sa dette.
Comme prévu, la société a annoncé hier lors de la présentation de ses résultats, un bond de 44 % du bénéfice avant intérêts et impôts de 323 M £ (507 M $) pour l’exercice terminé en Septembre dernier.
« Compte tenu d’un environnement commercial plus difficile, nos perspectives de croissance pour l’exercice 2014-2015 sont plus mesurées« , indique toutefois le groupe après deux exercices de forte croissance.
[2]L’annonce du départ d’Harriet Green, qui est d’ores et déjà remplacée par le directeur d’exploitation Peter Fankhauser (photo), ne va en tout cas pas favoriser l’environnement économico-financier de Thomas Cook qui s’attend à une année 2015 très difficile.
Harriet Green, qui avait rejoint l’entreprise il y a deux ans, a sobrement commenté : « J’ai toujours dit que je me tournerai vers de nouveaux défis, dans une nouvelle entreprise, une fois ma mission accomplie. Le moment est venu« .