L’année 2013 ne restera pas dans les annales de l’hôtellerie française, ni en positif, ni en négatif.
Le maître mot de l’année sera indiscutablement : stagnation. Pour la majorité des catégories et des territoires, selon une étude du cabinet In Extenso membre de Deloitte, les chiffres d’affaires ont peu évolué par rapport à 2012. Les variations sont modestes.
Même la destination parisienne affiche une certaine langueur. Les performances de chiffres d’affaires hébergement y sont en progression, mais de façon modeste.
Alors, 2013, une année pour rien ?
A voir les performances cumulées à fin décembre, on serait tenté de répondre par l’affirmative.
L’évolution des chiffres d’affaires hébergement entre 2012 et 2013 reste désespérément proche de 0.
De l’hôtellerie super-économique à l’hôtellerie haut de gamme, le chiffre d’affaires hébergement stagne avec des évolutions comprises entre -0,6 % et +0,6 %.
Seule exception, l’hôtellerie de Luxe, dont le chiffre d’affaires hébergement augmente d’un peu plus de 5 %.
Paris a poursuivi en 2013 sa croissance. Cette dernière s’est tout de même montrée moins vigoureuse que les années passées avec des hausses de chiffres d’affaires hébergement en général inférieures à 2 %. Ici encore, l’hôtellerie de luxe se distingue. Elle a profité de la croissance économique enregistrée par de nombreux pays dans le monde et du statut de destination incontournable de Paris.
L’année 2013 n’a été ni vraiment bonne, ni vraiment mauvaise, pour la Côte d’Azur. Les performances de RevPAR ont tendance à progresser mais avec des taux d’occupation en recul. Le moteur de la croissance azuréenne a été une fois de plus l’augmentation des prix moyens.
L’année a été passablement compliquée pour la Côte d’Azur et, notamment, pour l’hôtellerie haut de gamme.
Pour la Province, le statut quo est de rigueur par rapport à 2012. Les chiffres d’affaires hébergement évoluent peu et, quand ils le font, c’est de manière marginale. L’hôtellerie de Province reste pénalisée par un environnement économique anxiogène. Les entreprises comme les particuliers font attention à leur budget et limitent les séjours hôteliers.
Une évolution intéressante, la légère progression du chiffre d’affaires hébergement de l’hôtellerie de luxe. Elle est modeste et portée par une hausse des prix moyens ;
les hôteliers commenceraient-ils à anticiper une légère reprise de l’activité ?