Une délégation de salariés de la compagnie maritime SNCM, placée en redressement judiciaire, a été reçue par le président de l’Office des Transports de la Corse (OTC) Paul-Marie-Bartoli, à Propriano (Corse-du-Sud), la ville dont il est le maire.
Une Corse qui veut désormais structurer son industrie touristique en renforçant sa desserte, notamment depuis l’Europe du Nord, et en développant des activités comme le golf et le ski pour attirer la clientèle toute l’année et non plus seulement en été.
Le dossier Sncm, éminement douloureux, a été au centre des débats depuis le placement de l’entreprise sous la protection du juge consulaire en attendant une possible liquidation pure et simple de la société.
Les syndicats ont sigmatisé l’acharnement de Corsica ferries à l’origine des deux plaintes qui ont amené la justice européenne à condamner la SNCM au remboursement de près de 400 millions d’euros.
Quand au premier ministre Manuel Valls il a déclaré depuis les Assises de l’économie de la mer à Nantes : « c’est un aboutissement malheureux mais inéluctable après une décennie de déficits lourds » ajoutant qu’il veillera « scrupuleusement à la continuité territoriale avec la Corse et à ce qu’un maximum d’emplois (des quelque 2.000 collaborateurs, ndlr) soit préservé dans le bassin« .