Le dernier congrès de l’ère Colson aura été à l’image de l’ensemble de sa mandature : professionnel, convivial et riche en émotions.
On ne parle plus de Congrès d’ailleurs, mais de Rencontres qui selon les mots du président » conviennent beaucoup mieux à l’idée que je me fais de la fonction et des objectifs du syndicat« .
Dans l’hémisphère Sud, sous les alizés, le président Colson a rappelé que l’île de la Réunion, lieu de ces 7ème rencontres, représentait mieux que personne l’idée qu’il se faisait d’un syndicat patronal du tourisme « fort et influent sur la scène économique française« .
« A l’image de cette terre métissée et chaleureuse, nous devons impérativement nous unir, en capitalisant sur la richesse de nos différences, pour aborder ensemble les nouveaux enjeux et les nouvelles règles que nous imposent aujourd’hui la vitesse du changement, qu’il soit technologique, politique ou économique« .
Dans son discours, Georges Colson a évoqué ses débuts dans la profession, en 1957, et rappelé les combats menés depuis sa première élection en temps que président du Snav depuis le 21 avril 2005.
La suppression des commissions d’Air France, la modification et la modernisation des statuts du Snav (avec le rééquilibrage des forces en présence ; distributeurs et producteurs), la refonte de la loi de 92, l’épisode des coffrets-cadeaux, le nuage islandais, les difficiles négociations avec Denis Wathier concernant le commissionnement SNCF ou l’arrivée de l’immatriculation, ont été quelqu’uns des sujets épineux évoqués qu’il a du traiter durant ces 9 années de présidence.
» Pour l’avenir, je souhaite voir concrètement une union, comme celle que le Snav a déjà réalisé avec l’APST, afin d’accélérer les avancées en termes de formations, de négociations et de stratégie commune. Le projet de Fédération, un temps abandonné, doit être selon moi relancé pour que nous puissions parler d’une seule voix auprès des pouvoirs publics notamment« .
L’assistance a d’ailleurs pu apprécier les positions commune du Snav, avec le Seto et l’APST ainsi que les autres organismes professionnels concernant les questions de consommation, directive européenne la commission IMCO (marché intérieur et protection des consommateurs) qui étudiera notamment les 97 amendements déposés par les parlementaires français sur la notion de responsabilité, laissée au vendeur de voyages.
Le 23 avril prochain, le président Colson, rendra compte devant les administrateurs et le conseil, de l’activité du syndicat en 2013 et à l’issue de cette assemblée, annoncera lui-même le nom de son successeur.
Bien que les statuts lui permettent pourtant de postuler à un nouveau mandat, il a décidé » de passer le flambeau « , pour se consacrer à sa famille et à son entreprise.
Interrogé sur le profil du candidat idéal à sa succession, il a simplement précisé dans un sourire, qu’il (ou elle) est devra « mettre de la passion dans son action, avoir l’amour de tous les métiers du tourisme, prendre son temps et être créatif« .
Invitant les membres du conseil d’administration et les administrateurs présents à le rejoindre sur la scène, Georges Colson a chaleureusement salué tous les fournisseurs, ses proches collaborateurs et appelé les journalistes de la presse professionnelle à soutenir encore plus la profession.
Puis, visiblement très ému, il a salué d’un énergique » à bientôt » l’auditoire debout qui lui a rendu une formidable ovation.
Dans le cadre idyllique de l’hôtel Lux Resort Île de La Réunion, et après un long et très beau feu d’artifice, la soirée s’est poursuivie jusque tard dans la nuit pour le plus grand plaisir de tous les congressistes.
PR
Depuis l’île de La Réunion