Lors de sa visite à Marie-Galante, la ministre des Outre-mer a réaffirmé l’engagement de l’Etat aux cotés des collectivités locales et de la population, pour lutter contre les sargasses.
« Nous sommes tous ensemble engagés pour trouver des solutions face aux sargasses ».
En visite officielle en Guadeloupe, Mme George Pau-Langevin a souhaité aller apporter son soutien aux Marie-Galantais.
« Je comprends votre impatience, mais les choses avancent, a-t-elle répété aux élus et à la population qui étaient venus l’accueillir à Grand-Bourg et à Capesterre. Aujourd’hui, ici, les brigades vertes sont à pied d’oeuvre. Je les remercie pour leur travail difficile mais ô combien important. Car il faut désormais accélérer le nettoyage des plages pour l’ensemble de la population mais aussi pour la saison touristique qui s’annonce. »
Des méthodes et du matériel adapté
Sur ce dossier, l’Etat a répondu présent depuis plusieurs mois déjà en allouant des crédits pour des appels à projets puis pour des aides aux collectivités. Il y a eu également un protocole de mobilisation et de solidarité signé en juin entre l’Etat, le Département, la Région et les intercommunalités de l’archipel ainsi que par le président de l’Association des maires de Guadeloupe et le directeur régional de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME).
[1]« Entre le moment où l’on prend des décisions et le moment où l’on voit des réalisations concrètes sur le terrain, il se passe du temps, a précisé la ministre. Je suis là aussi pour l’expliquer. Avec les sargasses, nous sommes confrontés à un phénomène naturel nouveau. Il nous faut donc trouver des méthodes et du matériel adapté ».
« Actuellement, nous testons d’ailleurs des machines pour nettoyer les plages sans les abîmer ou bien encore pour collecter les sargasses en mer avant qu’elles ne s’échouent sur les plages. »
La ministre des Outre-mer a également rappelé la nécessaire coopération interrégionale sur cette question puisque l’ensemble des pays de la caraïbe jusqu’au Mexique est touché « Là aussi, ensemble, nous devons échanger sur nos bonnes pratiques, a-t-elle conclu, tout comme nous devons trouver des moyens pour traiter et valoriser ces algues ».