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Safrans du Monde : la valeur ajoutée est dans l’audace du produit

Safrans du Monde n’est pas un TO banal. Le volume l’intéresse peu et, les bonnes années, il se contente du petit millier de clients que son offre réussit à séduire. Et comme dirait Richard Vainopoulos, le président du réseau Tourcom, ce qui intéresse ce petit TO qui voit grand, c’est la qualité de sa production et, surtout, la valeur ajoutée qu’elle représente aux yeux de ses chalands.

À cet égard, il faut bien dire qu’avec un panier moyen qui frise, voire dépasse, les 8 000 € par personne, il tient la route depuis 2003 et ça constitue déjà une réelle prouesse lorsque l’on sait combien les consommateurs deviennent toujours plus exigeants.

Spécialiste du voyage sur mesure à travers une centaine de destinations, Safrans du Monde est aussi positionné sur le haut de gamme. Bon choix à l’évidence, car il donne plus de marge de manœuvre au TO ; au moins pour deux raisons :

La première, c’est que la clientèle de ce marché s’étoffe gentiment, sans faire de bruit. Ce n’est pas une croissance spectaculaire, bien sûr, et les taux de progression ne sont pas à deux chiffres, mais quand toutes les autres catégories de clientèle s’effritent, l’entrée et le moyen de gamme en particulier, il vaut mieux gagner quelques dizaines de clients potentiels que de les voir s’évanouir par wagons entiers.

La seconde est sans doute plus importante encore dans un monde où la différenciation s’impose à tous ; aux producteurs pour leur survie, aux consommateurs pour leur vanité.

Il n’y a que dans le haut de gamme que l’on peut encore « librement », « audacieusement », sortir des produits à la fois originaux et réellement porteurs d’un vrai voyage.

Le revenu est là ; même si la visibilité à court terme est brouillée, la clientèle résiste à la crise en terme de pouvoir d’achat et attend toujours des produits « surprenants ».

En la matière, Safrans du Monde jour parfaitement le jeu. Il y a 4 ans, en 2012, le TO lançait une croisière aérienne autour du monde sur des compagnies régulières et réussissait à vendre 12 des 16 places sur lesquelles il avait pris un risque.

Cette fois, il renouvelle son opération en France, mais aussi dans plusieurs pays : Grande Bretagne, Danemark, Italie, Espagne, Pays-Bas, Turquie et Brésil.

Pourtant le pari est encore plus spectaculaire. Nous sommes toujours dans le cadre d’une croisière aérienne mais sur un avion privé cette fois ! Et pas n’importe lequel : un A340-500 de la compagnie portugaise Hifly, généralement utilisé pour le transport événementiel de sportifs, de stars ou d’hommes politiques.

Configuré en deux classes, Espace Safrans pour 164 pax, avec un pitch « Premium » de 87cm, et 1ère classe pour 36 sièges-lit, l’avion du TO décollera le 19 novembre prochain, du Bourget, comme tous les jets privés, pour un retour le 10 décembre, avec de multiples escales, toujours dans des terminaux réservés aux jets privés, où les passagers des deux classes seront accueillis par une équipe locale d’une quinzaine de personnes et n’auront pas à se préoccuper de leurs valises ou des formalités administratives.

safrans du monde-espace safrans-a350 [1]Au programme : Rio de Janeiro, Lima, Cusco, l’Île de Pâques, Papeete, Auckland, Cairns, Hanoï, Mandalay, Agra, Amman et Paris… imaginons juste l’atterrissage d’un A 340 sur l’Île de Pâques…

A chaque escale, également, ils auront le choix entre différents hébergements 5* ou palace, selon leur classe, avec des surprises régulières pour pimenter encore leur séjour d’une ou deux nuitées sur place.

Résultat : tout au long de la croisière, les passagers n’auront pas le sentiment de voyager en groupe…

En dehors du 1er vol, de Paris à Rio de Janeiro, tous les déplacements seront de courte durée et se dérouleront à l’heure du repas, histoire de ne pas perdre une seconde aux escales.

Évidemment, spectacles, excursions, boissons, transferts, en train ou en car…tout est compris dans la tarification du TO, qui part de 15 900 €/personne en classe Safran si l’on réserve avant le 29 février, jusqu’à 45 700 € en 1ère classe si l’on réserve après cette date.

Comme quoi, même le luxe peut se « segmenter »… Il suffit de voir grand et d’ajouter le service adéquat.

Guy BIGIAOUI Safrans du Monde (1) [2]La commercialisation est ouverte depuis moins d’une semaine et les agences de voyages seront commissionnées selon des critères à débattre directement avec Guy Bigiaoui (photo), le fondateur de Safrans du Monde, mais attention ; le nombre de place est limité et un groupe de portugais a déjà mis une option…

Sans compter les clients fidèles de Safrans du Monde…

Or il n’a jamais été interdit aux petits de voir grand !

Bertrand Figuier