L’Association des Entrepreneurs Hôteliers de la Costa del Sol (Aehcos) met en garde contre un certains nombre de facteurs qui menacent d’avoir un impact total sur une industrie qui, en 2023, a finalement réussi à dépasser les chiffres d’occupation de 2019 (76,8 % au total pour l’année), soit 1,6 point au-dessus des niveaux d’avant la pandémie.
L’association patronale prévoit un taux d’occupation des hôtels de 54,8 % pour l’année qui commencer, un chiffre similaire à 2023, « même s’il faudra tenir compte de l’influence de plusieurs facteurs comme les réservations de dernière minute ou le facteur météo« .
Au-delà de ces estimations, Aehcos met en garde contre plusieurs problèmes qui rendent la situation « vraiment très incertaine » pour 2024.
D’une part, une crise alarmante de l’eau dans le tiers sud de la péninsule ibérique, avec des réservoirs très proches de l’état d’urgence redoutée.
Et d’autre part en raison des conflits internationaux, qui « peuvent provoquer une nouvelle crise économique mondiale », expliquant que « le Moyen-Orient ressent déjà son impact sur le transport maritime de marchandises et ses conséquences sur les difficultés d’approvisionnement« .
Pour le syndicat hôtelier, « l’entrée dans ce conflit d’autres pays de la région pourrait provoquer une crise encore plus grande que celle qui existe déjà, d’autant plus qu’avec la guerre ukraino-russe qui devrait durer encore quelques années, tout cela pourrait avoir de graves répercussions économiques pour notre pays et l’augmentation du coût de l’alimentation et des boissons, ainsi que les mesures gouvernementales qui entraîneront une augmentation des coûts du travail et de la sécurité sociale », prévient-il.
De même, certaines décisions inquiètent le secteur hôtelier, comme la modification de la TVA sur l’électricité et le gaz, ainsi que l’augmentation considérable, dans certains cas de plus de 30 %, en 2024 du prix de l’eau dans certaines communes.
Aehcos insiste sur la nécessité « que les administrations publiques apportent leur soutien aux entrepreneurs et, entre autres, recherchent des solutions consensuelles au bénéfice de l’économie commune pour l’année 2024. »