Pourquoi AccorHotels récupère Mövenpick ?
2 mai 2018 Serge Fabre Aucun commentaire À la une Accorhotels, Kingdom Group, Mövenpick, suisse
Comme prévu, le groupe hôtelier AccorHotels, numéro un européen , poursuit ses rachats dans la mesure où la partie immobilière a été quasi revendue. AccorHotels doit désormais se mesurer aux grandes chaînes mondiales comme Hilton ou Marriott. Il vient d’annoncer le rachat de l’hôtelier suisse Mövenpick Hotels and Resorts pour 482 millions d’euros (560 millions de francs suisses).
Mövenpick, une petite chaîne de qualité
Cette chaîne hôtelière gère plus de 20 000 chambres dans plus de 83 hôtels en Afrique, en Asie, en Europe et au Moyen-Orient. Mövenpick
est détenu à 66,7% par Mövenpick Holding et à 33,3% par le Saoudien Kingdom Group.
Le numéro un européen de l’hôtellerie
Fondé en 1973, Mövenpick Hotels and Resorts dispose de 84 hôtels dans 27 pays, plus particulièrement en Europe et au Moyen-Orient, et compte 16.000 collaborateurs, a précisé le groupe français dans un communiqué.
La marque suisse, entité du groupe Mövenpick, prévoit l’ouverture de 42 hôtels supplémentaires d’ici à 2021, soit 11.000 chambres, « avec un fort développement au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie-Pacifique« , a ajouté AccorHotels.
Elle se positionne dans le haut de gamme pour une clientèle à la fois loisirs et affaires.
L’opération devrait être finalisée au cours du deuxième semestre 2018 après l’approbation des autorités réglementaires.
Début avril, le groupe a annoncé sa prise de participation de 50 % dans le conglomérat sud-africain Mantis, qui possède plusieurs hôtels de luxe sur le continent africain notamment.
Le géant hôtelier AccorHotels a réalisé un chiffre d’affaires en hausse de 0,6 % au premier trimestre à 633 millions d’euros, grâce à ses performances enregistrées en Europe, notamment en France.
Comme prévu, le groupe français annoncera d’autres acquisitions dans les mois à venir en utilisant des liquidités provenant de la vente d’une participation majoritaire dans son activité immobilière. La vente de sa participation lui a rapporté plus de 4 milliards d’euros.
Serge Fabre
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