Plein Vent a t-il encore un futur ?
12 décembre 2017 Rédaction Aucun commentaire Production Fram, isabelle cordier, Megavacances, Michel Quenot, Philippe Bertholet, Plein vent 5085 vues
Le tour opérateur de Saint Laurent du Var est en pleine turbulences. Plein Vent, revendu le 25 novembre 2015 avec Fram au groupe Karavel-Promovacances, fait l’actualité de ces derniers jours avec cette question cruciale toujours en suspens : le voyagiste vit-il ces derniers instants ?
« Non », répond Michel Quenot, le Directeur Général de Fram qui par voie de presse explique que la marque fait partie intégrante de la stratégie de reconquête du groupe Fram.
« Oui« , affirment les syndicats expliquant que Plein Vent n’existe plus depuis que les dirigeants actuels ont enlevé la structure commerciale et la structure d’achat, « réduisant ainsi le voyagiste à une coquille vide« .
Car selon eux, à l’arrivée de Isabelle Cordier (ex Directrice Générale) et de Philippe Bertholet (ex Directeur commercial de Megavacances), les dés étaient joués. « La marque Fram était considérée comme la plus importante et la plus stratégique. Il fallait, pour l’avoir, promettre au tribunal de garder tout le monde y compris chez Plein Vent« .
Las aujourd’hui, il ne reste que 5 personnes chez le tour opérateur créé par Philippe Senacq et Carole Pellicer, soit 3 commerciaux bi-marque, 1 personne au transport et une personne au service aéroport.
La marque d’entrée de gamme pour le groupe Fram ?
« Plein Vent va rester la marque entrée de gamme de Fram, il n’a jamais été question ni de la supprimer ni d’arrêter l’activité » a expliqué Michel Quenot, reconnaissant toutefois que 28 des 35 salariés allaient quitter l’entreprise d’ici un mois.
« Nous croyons en la marque Plein Vent et allons la développer » a t-il poursuivit.
Ce qui a le don de faire bondir les représentants des salariés, interrogés par La Quotidienne.
« La marque d’entrée de gamme du groupe Fram s’appelle Mégavacances. C’est une marque B2B référencée comme telle par les distributeurs. Il faut arrêter cette posture de dialogue social qui n’existe pas« .
En tous les cas, le CE de Fram n’a pas accepté, le 6 décembre dernier, la réorganisation proposée par la direction, ni le PSE (Plan de sauvegarde de l’emploi) , ce qui augure d’un bras de fer inévitable.
Une situation regrettable pour beaucoup de conseillers en voyage et de salariés fortement attachée à l’ADN historique de plein Vent.
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