La Fondation Pierre Gianadda de Martigny (Suisse) expose, jusqu’au 20 novembre 2016, 112 œuvres de Picasso. Elles ont été réalisées pendant les vingt dernières années de la carrière du peintre. Une période artistique particulièrement riche et fortement influencée par son épouse et sa muse Jacqueline.
Jacqueline omniprésente
Le visiteur est invité à découvrir la période la plus prolifique du peintre, les vingt dernières années de sa vie artistique. Il produit alors des peintures, des céramiques, des gravures et des sculptures. Une période boostée par une rencontre, celle de Jacqueline Roque qui deviendra sa femme et son unique modèle. C’était en 1952.
[1]« Elle était jeune. Elle avait 25 ans. Picasso, 45 ans de plus. Il va tomber fou amoureux de cette jeune femme, séduit par son apparence hispanique, très méditerranéenne« , explique Martha de Giacomi, historienne d’art.
Jacqueline, que Picasso épouse en 1961, est omniprésente dans l’œuvre ultime du peintre. Tantôt représentée avec son profil hiératique, dressé sur un cou interminable (Jacqueline aux fleurs, 1954), ou parfaitement figurative, à la beauté classique (Jacqueline aux jambes repliées, 1954), elle habite l’œuvre du maître de toute son âme.
En 1963, elle figurera jusqu’à 160 fois dans la production de l’artiste. Picasso dira de son épouse qu’elle a « le don de devenir peinture à un degré inimaginable« .
Jusqu’au 20 novembre 2016,
Fondation Pierre Gianadda,
Martigny, Suisse