Alpitour veut rapidement imposer la marque Bravo Club sur le marché français. Le tour opérateur italien compte notamment sur Patrice Caradec, ex président de Look Voyages, pour convaincre les professionnels français de lui faire une place sur un segment pourtant déjà bien fourni dans l’hexagone. Et les points positifs ne manquent pas.
« Pour un voyagiste, il y a deux manière de réussir, expliquait hier Patrice Caradec lors de sa conférence de presse parisienne, soit par les circuits ou soit par les clubs« .
C’est sur ce dernier segment, le Club, que mise ainsi Alpitour, le 1er tour opérateur en Italie, avec l’entrée dès Noël prochain, de 7 de ses Bravo Clubs sur le marché français.
[1]« Nos clubs ont la particularité d’être un mix entre la clientèle italienne et la clientèle française » explique Patrice Caradec qui commercialisera donc des clubs ayant déjà fait leurs preuves auprès des transalpins.
Il faut rappeler qu’Alpitour existe depuis 1947 (il fêtera ses 70 ans en juin prochain) et a bâti son succès sur cette formule club largement plébiscité en Italie (le tour opérateur a fait voyager 85 000 clients italiens en 2016 pour un chiffre d’affaire de 1,14 milliards d’euros avec un Ebitda de 36 millions d’euros).
Avec une part de marché de 25 %, le groupe souhaite aujourd’hui se diversifier en Europe et a donc choisi la France pour continuer sa progression.
« Nos objectifs sont ambitieux, complète Patrice Caradec, et réalistes : nous commencerons à engranger des ventes en 2018, probablement 30 000 clients avec 12 clubs pour atteindre 100 000 clients en 2022 et un total visé de 30 clubs« .
Il compte notamment sur les réseaux de distributions qui lui ont semble t-il réservé un accueil favorable.
Pour l’heure, Alpitour exploite 19 bravo clubs dans 12 destinations (3 en Italie, 3 en Grèce, 3 à Cuba, 2 en Egypte mais également au Cap Vert, au Mexique, à Oman, au Sri Lanka ou aux Bahamas notamment).
PR