L’aéroport Nice Côte d’Azur veut décrocher le label « neutralité carbone » en 2018.
Si le trafic aérien est souvent associé à la pollution, l’aéroport Nice Côte d’Azur, inséré dans la ville, postule pour afficher dès 2018 le label neutralité carbone.
La plate-forme devrait annoncer pour 2014 un trafic de plus de 11,5 millions de passagers, et conforter ainsi sa place numéro un des aéroports de province. Un trafic important qui véhicule nombre de pollutions diverses d’autant que la plateforme est accolée à la cité tel un porte avion.
Et avant d’être cédée en 2015 à un nouveau partenaire acheteur de la participation de l’Etat (60 % de son capital) la société qui l’exploite multiplie les initiatives pour en faire malgré tout un aéroport « vert ».
Trois initiatives environnementales récentes sont engagées témoignent de sa volonté. Il s’agit d’abord de l’expérimentation en octobre d’un bus 100 % électrique à autonomie illimitée chargé d’assurer la liaison entre les terminaux 1 et 2.
Il utilise un système d’alimentation électrique de ses batteries aux stations selon un procédé mis au point par la société française PVI, Ce serait une grande première mondiale pour un aéroport.
Depuis le premier janvier l’aéroport est alimenté avec de l’électricité 100% (verte) et renouvelable car produite par l’hydraulique française.
Cette électricité abaisse de 60 % ses émissions polluantes. Avec 45 GWh annuel, l’aéroport est l’un des plus gros consommateurs en électricité du département. Enfin l’aéroport propose une alimentation électrique des avions d’affaires en stationnement réduisant pour les riverains les nuisances olfactives et sonores liés à l’utilisation des réacteurs pour produire l’l’énergie nécessaire à ces appareils.
Autant d’initiatives qui permettront à la plate-forme de réduire de 30 % de ses émissions en 4 ans et de décrocher logiquement le label de neutralité carbone à l’horizon 2018.
MB