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Menton drague ouvertement l’international

Parmi la famille Côte d’Azur, au milieu des cartes biens connues telles « Nice, Cannes, Antibes, Monaco ou Saint Tropez, » celle de « Menton » est paradoxalement celle qui jouit d’une moins grande image à l’international. Pourtant la commune dispose d’atouts exceptionnels.

Un patrimoine architectural très typé notamment, des jardins d’exceptions, dont l’un est le seul au monde à conserver un exemplaire de l’arbre de l’Ile de Pâques, grâce au microclimat mentonnais qui permet les cultures de citronniers et d’orangers.

Menton-ville touristique [1]C’est également une offre culturelle avec le Musée Cocteau récemment inauguré et enfin sa grande proximité avec la Principauté (Menton fut rattachée à Monaco jusqu’’à la fin du XIX e siècle).

Bref la commune a des arguments à faire valoir. C’est pour cela qu’elle a convié treize tours opérateurs internationaux à un « éductour » découverte de cette partie extrême orientale de la Côte d’Azur où le massif alpin plonge littéralement dans la mer.

Un workshop façon speed dating, entre les voyagistes et les prestataires de la région (hôtels, sociétés de randonnée…) a été organisé à la Villa Maria Séréna.

Une première à Menton selon Virginie Simoncini, la responsable pôle promotion à l’office du tourisme de Menton. Car ce sont les prestataires qui font le tour des tables des TO. L’office de tourisme a ainsi pu constater que les voyagistes n’ont toujours pas l’habitude de pousser jusqu’à Menton dans leur découverte de la région préférant se limiter à Nice ou Cannes.

menton-ville plage [2]Menton conformément à la politique 2016 du CRT met bien en avant les activités sportives (mer et montagne). On note aussi parmi les voyagistes des représentants des tours opérateurs chinois dont la nouvelle clientèle plus jeune est frisante de découverte. A noter d’ailleurs que les TO resteront dans la région puisqu’après Menton ils se rendront à Villefranche et Nice puis effectueront une randonnée dans le Verdon. Une façon de montrer que la Côte d’Azur ne se limite pas aux plages et aux casinos.

Michel Bovas