L’Espace, la prochaine destination Voyage
20 mars 2020 Rédaction Aucun commentaire À la une Etats Unis, tourisme spacial, Virgin Galactic 2318 vues
Le tourisme spatial a le vent en poupe ces temps-ci. On connaissait déjà Virgin Galactic et son projet de Navette de l’espace (qui prévoit de un lancement en 2020) ainsi que Bloon, la montgolfière intersidérale, qui propose (pour quand même près de 110 000 euros), de découvrir la terre à 30 kilomètre de haut, soit carrément aux frontières de l’espace.
Les dirigeants de la société souhaitent en effet offrir un vol de deux heures dans l’espace proche à l’aide d’un ballon stratosphérique modifié pour tracter une nacelle et ses passagers à bord qui pourront ensuite profiter d’une demi-journée de détente.
Bel exemple d’opportunité au vu du buzz énorme dont a bénéficié Virgin Galactic, des pré-commandes déjà engrangées et de l’absence d’une concurrence crédible sur ce créneau.
Des difficultés à régler
Les moyens de propulsion ne sont guère efficaces pour faire de longs trajets. A titre de comparaison il faudrait environ six mois pour rejoindre Mars et y atterrir avec la technologie contemporaine; le trajet jusqu’à Pluton prendrait plus de quinze ans.
Depuis le vol de SpaceShipOne en 2003, plusieurs entreprises ont le projet d’envoyer des touristes dans l’espace5 : Armadillo Aerospace, Bigelow Aerospace, Blue Origin, da Vinci Project, Excalibur Almaz, Galactic Suite, PlanetSpace, Reaction Engines Limited, Rocketplane Kistler, Rotary Rocket, XCOR Aerospace.
bloon2
C’est donc de Paragon Space Development Corp, une société spécialisée dans le développement de l’espace, qu’est venue l’idée de proposer aux touristes des sensations exceptionnelles pour un coût, selon les responsables, » d’un tiers du coût actuel du SpaceShipTwo suborbital de Virgin Galactic« .
» Nous n’irons pas aussi haut que Virgin Galactic (30 km au lieu des 100 km du Spaceship de Richard Branson, ndlr), mais les touristes n’auront pas physiquement les inconvénients d’un vol sur-orbital. il y aura peu de sensation de micro-gravité » explique Jane Poynter, la présidente et co-fondatrice de Paragon.
Le confort et la sécurité sont donc les critères privilégiés : pas (ou peu) d’état nauséeux, de nombreux systèmes de sécurité de pointe pour garantir l’intégrité des passagers (Bloon n’utilise aucune forme de carburants fossiles, mais simplement l’hélium contenu dans son ballon) ainsi qu’aucune pollution causée par le vol.
» Vous pouvez être tranquillement assis là-haut avec une boisson à la main en regardant le spectacle extraordinaire de la Terre en dessous de vous et la noirceur de l’espace en face et au dessus».
L’attention a été tout particulièrement porté aux hublots, fenêtres et panneaux multiples qui peuvent bien sûr résister à de fortes pression mais aussi offrir une vue imprenable alentour.
La société prévoit de lancer dans un proche avenir ses montgolfières de plusieurs endroits à travers les Etats-Unis et par la suite dans le monde entier.
Mais l’avenir est en marche…
Sur le même sujet
La carte postale de Time Tours : Voyage aux Seychelles
Après 8h de vol, je sors de l’avion et je sens… Je sens la...
La carte postale de Time Tours : L’Islande, le pays où les diamants fondent dans l’océan
Dès mon arrivée en Islande, j’ai été subjuguée par cette terre de contrastes où...
Gagnez un séjour en Laponie avec Time Tours
Chaque semaine pendant un mois, répondez à 4 questions sur la destination et tentez...