Depuis le début de l’année, Pékin, a beaucoup souffert du brouillard persistant.
La pollution atmosphérique a battu ainsi récemment tous les records, pour atteindre les « PM 2,5 » (les particules en suspension d’un diamètre inférieur à 2,5 micromètres), soit quarante fois plus que le niveau maximal recommandé par l’Organisation mondiale de la santé.
Le tourisme a évidement souffert de ce phénomène généralisé et pourtant peu traité par les autorités: on estime à 10 % environ (par rapport à 2013) le nombre de touristes qui ont renoncé à leurs vacances pour cette raison (la Chine accueille aujourd’hui bon an mal an près de 4,5 millions de visiteurs étrangers).
L’association touristique de Pékin avait déjà pris conscience de cet état de fait (et alerté les autorités centrales), dès 2008 déjà, et s’était vu répondre que le ralentissement de la fréquentation provenait principalement du ralentissement économique mondial.
Il semble aujourd’hui que ce problème de pollution soit beaucoup plus prit au sérieux, notamment du fait de sa grande médiatisation dans les médias internationaux.
La question de la pollution des eaux pour la consommation a également été remis sur la table, balayée elle aussi d’un revers de la main par le gouvernement communiste.
« Puisqu’il n’y a visiblement aucun danger à boire cette eau, demandons au secrétaire du parti communiste chinois de Shanghai ou de Pékin, au maire et aux autorités compétentes sur l’eau d’être les premiers à boire cette soupe à la viande« , a ainsi ironisé l’avocat Gan Yuanchun sur son blog.