Le Snav signe le code mondial d’éthique du tourisme


C’est à Tenerife, lors de la cérémonie de cloture des 6èmes rencontres des métiers du Tourisme, en présence de Sylvia Pinel, ministre du tourisme, que Georges Colson le président du Snav a paraphé le document engageant le syndicat au côté de l’organisation mondial du Tourisme.

Avec Frédéric Pierret, directeur exécutif de l’OMT, il a donc engagé officiellementle Snav à respecter, promouvoir  et mettre en application les neuf articles définissant les « règles du jeu » pour les destinations, les gouvernements, les promoteurs, les voyagistes, les agents de voyages, les travailleurs du secteur et les touristes eux-mêmes.

 » La mise en oeuvre du Label du Tourisme (présenté la veille par Christian Orofino, président de la commission tourisme durable, ndlr) est déjà un très grand pas en avant » a précisé M. Frédéric Pierret.

Le Code mondial d’éthique du tourisme constitue un cadre de référence pour le développement rationnel et durable du tourisme mondial à l’aube du nouveau millénaire.
Il s’inspire de nombreux codes professionnels et déclarations analogues qui l’ont précédé et il y ajoute de nouvelles idées qui reflètent notre société en mutation.

« C’est un ensemble de proposition de principes, de préceptes et de propositions normatives pouvant servir de fondements à l’élaboration d’une politique commune »

Selon ces articles, le tourisme comprend une compréhension et un respect mutuel entre hommes et sociétés, un vecteur d’épanouissement individuel et collectif, un facteur de développement durable, un utilisateur du patrimoine culturel de l’humanité et contribuant à son enrichissement, une activité bénéfique pour les pays et les communautés d’accueil, une obligation des acteurs du développement touristique une liberté des déplacements touristiques et un droit des travailleurs et des entrepreneurs de l’industrie touristique.

Concernant le Label du tourisme l’objectif actuel du Snav est de  » labelliser 50 à 100 produits par an. Si un TO ou une agence veut obtenir ce label, il doit soumettre son projet à la commission développement durable du Snav qui étudiera ses engagements« , précise Christian Orofino.





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