Le Bataclan, qui s’appelait à l’origine Le Grand Café Chinois- Théâtre Ba-ta-clan1, est une salle de spectacle parisienne édifiée par l’architecte Charles Duval en 1864 et située 50, boulevard Voltaire dans le 11e arrondissement. Aujourd’hui il est la propriété du groupe Lagardère qui a racheté depuis juillet denier les parts (30 %) des anciens propriétaires Olivier Poubelle et Jules Frutos.
Même s’il peine à redevenir ce temple du divertissement parisien qu’il a toujours été, les objectifs fixés par Jérôme Langlet, nouveau patron, mandaté par Lagardère sont clairs : faire revivre au plus vite ce lieu légendaire.
Le premier nom du Bataclan faisait référence à Ba-ta-clan, une opérette d’Offenbach. Avec l’abandon des traits d’union, son nom est revenu au mot original bataclan, évoquant un joyeux vacarme ou remue-ménage.
Le 13 novembre 2015, à la suite de plusieurs attentats dans le même périmètre parisien, trois hommes armés de fusils d’assaut et de ceintures explosives pénètrent dans le bâtiment pendant un concert des Eagles of Death Metal et tirent dans la foule massée aux balcons et dans la fosse, faisant 90 morts et plusieurs centaines de blessés.
Plus de trois ans après le traumatisme est toujours présent et la salle n’a proposé que 75 spectacles en 2018, là où elle en proposait plus du triple du temps de sa splendeur.
Un traumatisme ressenti aussi bien par le public, beaucoup moins nombreux, que par les artistes souvent réticents à se produite sur la scène.
« Il faudra du temps pour retrouver la pleine ambiance d’antan« . Du temps mais également de la programmation pointue, de qualité et diversifiée que ce propose d’apporter Florence Jeux, ex-Directrice générale des Francofollies, installée depuis décembre aux commandes des opérations qui compter bien faire revenir rapidement tout son petit monde.