Être invité par Laurent Abitbol, le président de Voyamar, à l’Abbaye Paul Bocuse à Collonges, c’est un peu comme participer à une fête de famille. On sait que l’on ne sera pas en terre inconnue, que l’on connait tous les codes, c’est à la fois gratifiant et rassurant.
L’édition 2023 n’a pas failli à la tradition. Même décor, toujours un peu plus luxueux et raffiné. Le service mis en place était toujours aussi efficace. 450 invités étaient présents au rendez-vous. Les équipes, les revendeurs, les fournisseurs et même le Maire de Lyon. Tous les feux étaient au vert.
En tant que maître des lieux, Laurent Abitbol a ouvert les débats.
Il a annoncé que le groupe Voyamar a réalisé des résultats exceptionnels. Il a félicité ses équipes sans lesquelles rien n’aurait été possible.
Puis, il remercié tous ses partenaires : A tout seigneur tout honneur Voyamar bien sûr. Mais également Assurever, Austral Lagons, Héliades, qui cela dit prépare une nouvelle organisation précise et de qualité et bien sûr Amadeus.
Les présentations ont été courtes, les messages des partenaires millimétrés et efficaces. L’expérience car Laurent est devenu un maître de cérémonie sobre.
Un professionnel de la communication sachant distiller ses effets. Avec un plaisir non dissimulé.
Lorsque l’on dîne chez Bocuse, il est difficile de ne pas parler du repas. Sans rentrer dans le détail, des plats.
Je vais dire que la tradition a été respectée : des spécialités faite avec les meilleurs produits régionaux, aucune esbrouffe mais des plats de qualité parfaitement préparés.
La perfection dans la simplicité. Un service rapide, attentif au détail.
Imaginez la prouesse que représente le service de 450 personnes.
Simplement en étant capable de leur servir rapidement des plats chauds.
L’ambiance était chaleureuse, bon enfant et l’animation musicale de qualité.
Entre la poire et le fromage. Laurent a annoncé la visite toujours exceptionnelle d’Enrico Macias et son orchestre au grand complet qui venait en « guest star. »
Comme au cours de la plupart des manifestations des années précédentes d’ailleurs.
Un Enrico Macias en forme, visiblement heureux d’être là. Déchainé même, en fin de représentation. Il a assuré le spectacle en accompagnant à la guitare électrique son orchestre. Un intermède musical vivement apprécié par les convives.
Toutes réflexions faites, tout semblait être comme avant. Pourtant quelque chose de d’indicible avait changé.
Nous étions tous réunis dans une fête de famille ou Laurent où était l’amphitryon comblé heureux de faire plaisir à ses hôtes.
Nous étions loin des surenchères, simplement le plaisir d’un homme comblé au faîte de sa carrière.
Il avait tout prouvé, ignoré les critiques. Reçu toutes les distinctions et tous les mandats qu’il voulait briguer.
Il semblait, à ce moment serein, comme apaisé. Heureux du moment et de pouvoir faire plaisir à ses convives en partageant un bon moment de convivialité avec sa famille de sang et sa famille de cœur.
François Teyssier