Ambiance fluviale pour la soirée de fin d’année de l’Association Professionnelle de Solidarité, qui avait choisi, hier soir, les Vedettes de Paris, amarrées en face de la Tour Eiffel, pour présenter ses vœux à la profession.
Associée pour l’occasion au Snav, dont l’état major était réuni au grand complet, la soirée a vu le président du Snav, Jean-Pierre Mas, très remonté, fustiger le chroniqueur vedette de notre confrère Tourmag, Dominique Gobert.
[1]« Après le Mas bashing, c’est maintenant à un Snav bashing auquel nous assistons à longueur d’éditos, s’est énervé le président du Snav, « qui décrédibilise non seulement une institution mais toute la profession« .
Et de rappeler que le Snav est bien représentatif de toutes les familles de la profession et qu’il compte toujours en son sein quelques unes des plus belles marques du tourisme français (distributeurs avec Carrefour, Auchan, notamment; réseaux volontaires avec Manor, Selectour Afat, Cediv ou Tourcom; Croisièristes avec Costa Croisières ou MSC; TMC ou encore Tour opérateurs tels TUI, Vacances Transat, Fram, Salaün et des centaines d’autres.
« Je note un manque d’élégance, de la désinformation et de l’escroquerie intellectuelle de la part de cet éditorialiste » a poursuivi Jean-Pierre Mas « alors que le Snav ne cesse de travailler sur des sujets cruciaux pour la profession comme la formation, les accords avec Air France et les transporteurs aériens (et Iata) en général, les négociations avec les pouvoirs publics ou le rapprochement avec le Seto notamment pour peser plus lourdement sur les décisions« .
Un séminaire, a t-il indiqué, est d’ailleurs d’ores et déjà prévu dans les jours prochains avec tous les administrateurs du syndicat pour travailler à l’évolution de l’institution.
Raoul Nabet, tout juste rentré de La Réunion, a quand à lui rappellé combien était nécessaire la solidarité à l’intérieur des familles de la profession (bien représentées lors de cette soirée) confrontées à un environnement (économique, juridique, législatif entre autre) en pleine mutation.
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[3]Le président de l’APST n’a d’ailleurs pas manqué de dresser les grandes échéances de l’année à venir, au premier rang desquelles on trouve bien sur l’arrêté concernant la garantie financière.
« Cet arrêté va faire bouger quelques 3 000 dossiers en termes de modifications structurelles quand, dans une année « normale », on n’en compte qu’entre 800 et 1000« .
[4]Il est vrai que sur le plan administratif, les calculs vont être très lourds pour l’APST et son réassureur TCRe avec, l’année prochaine, en plus de la différentiation des taux appliqués en fonction des métiers (introduits depuis Janvier 2013), l’application d’un nouveau système de bonus pour récompenser les bons bilans.
[5]« Nous serons assistés par le cabinet Deloitte pour établir les règles précises d’éligibilité » complète Raoul Nabet.
Il a également profité de cette soirée pour annoncer la venue dans ses locaux de MTV (Médiation Tourisme et Voyages), un second pas (après celui de la venue du Snav) dans l’édification de cette fameuse maison du Tourisme rêvée il y a des années par l’ancien président Olivier Delaire.
PR
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