La Nuit Blanche est une opération ayant vu le jour en 2002.
Elle consiste à installer de nombreuses créations ou projets artistiques dans la ville : places, squares, musées, écoles et autres lieux publics ouvrent ainsi leur portes à la tombée de la nuit. Laurent Le Bon, directeur du Centre Pompidou-Metz, à la tête de cette nouvelle édition, a placé le rendez-vous automnal, sous le signe de l’art, de la flânerie et de l’architecture contemporaine. «Je voudrais créer une utopie, un moment différent.»
Sa proposition étant de suivre une «ligne serpentine» traversant Paris d’Ouest en Est, de la colline de Chaillot à Ivry-sur-Seine
» Dans la nuit de samedi à dimanche prochain, le public a la possibilité de (re)découvrir Paris et ses richesses patrimoniales, dans l’atmosphère mystérieuse et poétique de la nuit « , indique t-il.
Car c’est là toute la magie de la Nuit blanche : donner une nouvelle vision de la ville tout en faisant connaître des artistes français et internationaux, mêler urbanité et création artistique dans la plus pure expression contemporaine.
C’est également l’occasion de s’offrir une promenade nocturne et de se laisser surprendre par la multitude de projets qui transforment littéralement le paysage urbain. Cette nouvelle édition de la Nuit blanche sera sous le signe de la fluidité : parcours allant de la Maison de la Radio à l’Ouest (16e) jusqu’à Ivry à l’Est.
Nouveauté 2012 : Nuit Blanche permettra aux visiteurs d’accéder à une quinzaine de points de vue imprenables situés le long du parcours et généralement fermés au public : – la terrasse de la Tour Morland, située au 15e étage de ce bâtiment (4e) ; – la salle du Haut Conseil située au 9e étage de l’Institut du Monde Arabe (5e) ; – le 24e étage de la Tour Zamansky, l’Université Pierre et Marie Curie, sur le campus de Jussieu (5e); – le 18e étage de la bibliothèque François Mitterrand (13e); – le 6e étage de l’Hôtel Industriel de Dominique Perrault (13e).