Hier soir se tenait dans les superbes locaux parisiens de l’Aero club de France, la cérémonie des vœux de l’APST et des EDV, en présence de nombreuses personnalités du tourisme, dont le ministre Jean-Baptiste Lemoine, le président du Seto René Marc Chikli et le Vice président de l’APST Laurent Abitbol.
Devant un parterre prestigieux et particulièrement attentif, Mumtaz Teker, le président de l’APST (Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme) a pris la parole, aux côtés du président des Entreprises du Voyage, Jean-Pierre Mas, afin de rappeler que malgré un contexte économique et social particulièrement bousculé ces deux dernières années, la profession a « non seulement montré sa résilience mais a su renforcer sa légitimité et son rôle au service de l’intérêt général, de l’économie et des entreprises ».
« La question de notre utilité ne se pose plus. De nouvelles opportunités s’offrent à nous, avec l’extension de notre champ d’intervention auprès des instances nationales, en matière d’information de durabilité (RSE) ainsi qu’en matière de nouvelles missions contractuelles« .
Mumtaz Teker a rassuré l’auditoire sur les comptes de l’APST indiquant que la trésorerie actuelle était de plus de 22 millions d’euros à ce jour (sans les cotisations 2023), avec 12 millions de capitaux propres pour 79 collaborateurs, dont seulement 27 salariés.
Jean-Pierre Mas quand à lui a rappelé qu’il restait encore des places pour le prochain congrès EDV à l’île Maurice, du 1er au 6 ,juin 2023 qui compte déjà 300 inscrits sur les 500 places disponibles.
Une année de sobriété
Devant une magnifique galette des rois, les deux présidents ont souhaité à la profession une bonne et heureuse année 2023 qui devrait être placée sous le signe de la sobriété et la fluidité.
« Notre profession n’a plus de problématiques de marché mais une problématique de ressources. Nous devons attirer et retenir nos talents, faciliter l’inclusion dans nos métiers de nouveaux profils, former nos collaborateurs, pour maintenir la qualité de nos prestations et pérenniser notre profession ».
Les grands chantiers restant les rapports avec Iata et avec les transporteurs aériens, avec la Sncf, les questions de transitions écologiques, de RSE et d’éco-responsabilité.
PR