Alors que nombre de pays abandonne le visa afin d’attirer davantage de touristes, l’Inde a choisi d’augmenter le prix de ses visas. Il faut reconnaître que si le pays offre de prestigieux lieux touristiques, le nombre de touristes reste faible.
Un visa à prix d’or
Les autorités indiennes avaient déjà annoncé une hausse des prix des visas d’entré. La demande via internet coûtera aux touristes 104 euros. C’est sûrement le visa le cher au monde. Dans le même temps, le visa d’affaire coûtera 123 euros. Le visa « médical », comme le visa « conférence » sont fixés à 85 euros.
A ce prix, vous bénéficiez d’avantages
Vous pouvez obtenir un visa on-line. Il vous suffit de vous rendre sur : https://indianvisaonline.gov.in/evisa/tvoa.html [1]. Le prix est moins cher que si vous effectuez une demande via le consulat. Le visa touristique vous permet de rester 60 jours. Vous bénéficiez également d’entrées multiples, ce qui vous permet de visiter des pays voisins.
[2]Par ailleurs, 24 aéroports et 3 ports maritimes sont éligibles pour arriver avec un e-Visa, disponible pour 161 nationalités.
Le nombre d’arrivées en Inde reste faible
On imaginerait que l’Inde ferait partie des pays les plus visités dans le monde. Ce n’est malheureusement pas le cas. En 2016, ce serait un peu moins de 9 millions de visiteurs étrangers. Par comparaison, le minuscule état de Singapour en accueille un peu plus de 16 millions de visiteurs !
[3]Quelles sont les nationalités qui arrivent en Inde ?
A la première place et pour l’année 2015, on trouve les citoyens des Etats-Unis avec plus d’un million d’entrées presque à égalité avec le Bangladesh. Les citoyens britanniques sont encore bien présents avec 867 000 entrées. Les français sont à la neuvième place avec 230 000 entrées et une progression inférieure à 3 %.
Mais les indiens eux, voyagent de plus en plus
L’industrie du tourisme dans la région Asie-Pacifique, connait une forte croissance grâce à une classe moyenne indienne et chinoise en pleine expansion, avide de voyager.
L’Inde est aujourd’hui le deuxième marché exportateur de touristes après la Chine avec une prévision de 50 millions d’ici 2020. La classe moyenne urbaine devrait dépasser rapidement les 500 millions d’individus.
Serge Fabre