En ces temps post covid-19, et faute pour l’instant d’Asie, d’Afrique ou d’Amérique du Sud, c’est l’Europe qui a les faveurs du public et notamment l’Arménie qui vient d’être, à son tour, mise en avant par l’agence Morgan tours, dirigée par l’excellente Janet Elbilia, à travers un petit périple d’une semaine au sein de cette petite perle du Caucase.
Avec l’ Amicale Charles Godon, une confrérie de médecins, c’est un tableau complet de l’Arménie, une destination encore méconnue qui recèle pourtant de nombreux atouts, qu’ont pu découvrir la vingtaine de participants: Erevan, la capitale, plus vieille que Rome, avec son émouvant musée du génocide, puis Pambak, Haghpat, Fialetovo, Dilijan, Goshavank, Sevan, Noratus, Zvartnots, Etchmiadzine, garni, Gueghard, des villes chargées d’histoire et d’émotions.
La chrétienté au centre du pays
Le christianisme est implanté en Arménie depuis au moins dix-sept siècles. L’Arménie a ses propres Églises, l’Église apostolique arménienne, dont les fidèles forment la grosse majorité de la population du pays. les fidèles formant en effet 94,7 % de la population.
La tradition veut que cette religion ait été introduite en Arménie par les apôtres Barthélemy et Thaddée au ier siècle. En 301, le pays devient le premier État à adopter le christianisme comme religion officielle.
Une beauté à couper le souffle
Les participants ont plébiscité Erevan, la capitale qui fêtait ses 2 800 ans, et le nord du pays, superbe échantillon de l’immense richesse culturelle et de la diversité géographique de cette petite nation aujourd’hui grande comme la Belgique et estimé être le berceau de la civilisation.
Outre des paysages à couper le souffle offrant de vastes hauts-plateaux (1 000m d’altitude) désertiques de pierres avec en toile de fond le sommet enneigé du mont Aragatz, (4 092m) creusé de vallées profondes et verdoyantes (comme celle de la Debed) sans oublier le lac Sevan, sorte de mer intérieure, ce pays de tradition chrétienne est parsemé d’une multitude d’églises et de monastères médiévaux dont les clochers de basalte et de tuf ponctuent le paysage.
« Ce voyage fut aussi l’occasion de chaleureuses rencontres avec des personnes accueillantes et désireuses de faire partager l’amour qu’elles portent à leur pays » indique Marie Claire, l’une des leaders du groupe.
Tous les participants (et dieu sait s’ils ont voyagé) ont en effet été particulièrement enthousiasmés par l’accueil reçu à Ashtarak ou à Garni ou encore au monastère de Haghpar.
Le génocide arménien toujours omniprésent
La mémoire des drames du passé ne doit pas attiser la haine : « L’histoire n’est pas un tribunal mais elle sert à comprendre et son rôle est de permettre le rapprochement des peuples.
L’histoire ne doit pas être l’instrument de la politique, elle n’a pas vocation à régler les problèmes d’aujourd’hui en prenant le passé en otage ; elle doit au contraire régler les divisions d’hier pour libérer le présent et l’avenir ».
PR