Benjamin Smith vient de signer la fin de partie pour Joon. Le bruit courait déjà depuis un bon moment dans les couloirs d’Air France, Ben Smith, le PDG d’Air France, ne comprenait pas la situation de Joon au sein du groupe. Il était partisan d’un recentrage et c’est ce qu’il a fait hier matin.
En début d’après-midi le personnel de Joon a été informé que la filiale « low-cost » d’Air France allait disparaitre.
« Joon va continuer à assurer tous ses vols pendant la période d’intégration. Ensuite les vols déjà vendus ou à la vente se feront sur des appareils Air France » a précisé la Direction.
Joon aura eu à peine le temps de fêter son premier anniversaire, mais pour Benjamin Smith la multiplication des marques était un point négatif qui bruillait l’image d’Air France.
Le personnel de Joon va être intégré au sein d’Air France, ce qui ne change rien pour les pilotes qui étaient des pilotes Air France détachés.
Pour les PNC de Joon, cette opération pourrait être profitable, car leurs contrats de travail étaient nettement moins rémunérateurs et leurs charges de travail un peu plus lourdes.
Le Rythme des rotations est plus élevé chez Joon et les conditions d’hébergement en escale paraissaient un peu plus rustiques.
Espérons pour eux que les syndicats d’Air France veilleront à ce que leurs contrats soient réajustés, sinon ce serait la porte ouverte à deux types de PNC au sein de la compagnie.
Dans son annonce Air France rend hommage au « travail remarquable des équipes Joon« , et pour avoir volé avec Joon, il faut reconnaitre que les PNC Joon étaient extrêmement professionnels, dynamiques et toujours souriants, faisant honneur à la maison mère. Leurs uniformes plus jeunes apportaient une touche rafraichissante à bord.
Bientôt tous les appareils de la flotte Joon vont être remis aux normes Air France et repeints aux couleurs d’Air France. De même il est vraisemblable que la grosse dizaine d’Airbus A350 en commande et qui devait être livrée dans les 3 années à venir, sera directement intégrée dans la flotte Air France.
Frédéric dePoligny