J’ai demandé à la Lune …
21 juin 2019 Rédaction Aucun commentaire À la une Azerbaïdjan, Clementine, Grand Palais, Lunar Prospector, Lune 3602 vues
À l’occasion des 50 ans des premiers pas de l’Homme sur la Lune, cette exposition dévoile les relations que l’homme entretient avec cet astre. De l’exploration scientifique à la création artistique, l’exposition invite à une promenade à travers les œuvres d’art et les objets qui ont incarné les innombrables visions et sentiments que la lune a inspirés.
Observable par chacun de nous à l’oeil nu, discrète et omniprésente à la fois, la Lune nous interroge depuis toujours. Les avancées de la connaissance accomplies depuis le XVIIe siècle ont permis aux hommes de l’observer et même de la conquérir.
Pourtant, cela ne semble pas avoir changé fondamentalement nos rapports avec elle. L’astre conserve son aura et son pouvoir de fascination. Elle continue de nous interroger sur nous-mêmes, à la façon d’un miroir.
L’exploration de la Lune commence dès que l’homme parvient à lancer des engins capables de se satelliser dans l’espace à la fin des années 1950. Depuis cette époque plus de 90 missions dont 6 avec équipage ont été lancées vers notre satellite pour étudier ses caractéristiques.
Les ingénieurs russes et américains sont rapidement passés au cours de la décennie 1960 d’engins seulement capables de collecter des données sur la Lune durant son survol ou avant de s’écraser sur celle-ci aux orbiteurs, atterrisseurs puis aux astromobiles (rover). Cette phase culmine avec les premiers pas de l’homme sur la Lune effectués par l’équipage de la mission Apollo 11.
La Lune à compter de 1974 est délaissée par les puissances spatiales au profit des autres corps célestes du système solaire.
L’intérêt pour la Lune renaît à la suite de deux petites missions de la NASA – Clementine et Lunar Prospector – qui découvrent des indices d’eau dans la régions polaires.
La Lune nous invite au rêve et à la contemplation au Grand Palais, depuis l’antiquité jusqu’à nos jours, avec des œuvres essentiellement produites en Europe mais venant aussi des civilisations africaines, arabes et extrême-orientales.
La Lune figure sur des drapeaux et blasons sous forme de croissant où elle évoque l’Empire ottoman.
Le croissant figure sur plusieurs drapeaux de pays musulmans à travers le monde sous diverses formes dont la Turquie, la Tunisie, l’Algérie, la Mauritanie, l’Azerbaïdjan, l’Ouzbékistan, le Pakistan, la République turque de Chypre du Nord.
La Lune, passive, est constamment opposée au Soleil, actif. Ils représentent, entre autres, l’élément femelle et l’élément mâle. Cependant, en langue allemande, la Lune est de genre masculin et le Soleil de genre féminin : der Mond et die Sonne
Vous découvrirez également des instruments scientifiques témoignant de la recherche des connaissances sur l’astre.
La Lune
Du voyage réel aux voyages imaginaires
Grand Palais, Galeries nationales
Jusqu’au 22 juillet 2019
www.grandpalais.fr/fr/evenement/la-lune
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