[1]Raoul Nabet est une belle personne, au sens noble du terme. Un Président de l’APST désintéressé qui sait écouter et agir dans l’intérêt de la collectivité.
Quelqu’un de rare.
L’organisme qu’il dirige est une association crée par des professionnels pour des professionnels et leurs clients. Sans distinction de chapelle ou de croyance.
Une garantie en services utile à la profession et reconnue comme telle depuis un peu plus de 50 ans.
Seulement, depuis 2008, la crise est passée par là. De nombreuses défaillances de professionnels adhérents surviennent et surviendront encore.
Avec, en corollaire, des sinistres toujours plus nombreux et plus couteux. Raoul Nabet et son conseil d’administration élu ont eu à faire face et trouver des solutions pour garantir l’équilibre financier de l’association.
Seulement, demander de l’argent pour faire face à ses obligations ou ses échéances n’est jamais populaire.
Nos dirigeants politiques le savent bien.
Alors, tout le monde s’affaire pour tirer individuellement son épingle du jeu.
A défaut de pouvoir gagner de l’argent, est important d’en perdre le moins possible. La cotisation à l’APST à un coût, alors les « cost killers » tranchent. Pas vraiment glorieux, mais diablement opportuniste.
Un mouvement de fond semble même se dessiner parmi les organisateurs de voyages. Les plus importants en tout cas.
Ils renégocient les primes de leurs garanties financières auprès d’organisme financiers comme l’autorise le Code du Tourisme.
C’est compréhensible, humain en tout cas, ils ont le plus gros volume d’activité, les taux d’imposition les plus forts, les plus grands risques. Mais en même temps les volumes d’affaires les plus importants.
Mais sur un plan plus moral, ont-ils oubliés que le mot « solidarité » figure d’ans l’acronyme APST ?
Le bateau pourrait couler, alors les rats cherchent à quitter le navire. Un adage vieux comme le monde.
Le voyage perdrait-il son âme et sa courte histoire au profit de la finance ?
Je continue à estimer qu’il faut sauver le soldat Raoul. La profession pourrait confiner à se regarder positivement tous les matins dans sa glace.
Votre dévoué,
Lucius Maximus