Lundi dernier, c’est par un message interne au Groupe Jumeirah que Amid Kauskal, CEO de Dubaï Holding, la maison mère de Jumeirah a annoncé aux employés du groupe le départ immédiat de Katerina Giannouka, précisant qu’elle souhaitait consacrer plus de temps à sa famille avant de repartir pour de nouvelles opportunités professionnelles.
Depuis le départ de José Silva qui avait quitté à la surprise générale le groupe en décembre 2022 après cinq ans en tant que PDG (CEO ou Chief Executive Officer), Jumeirah semble à la peine à trouver un nouveau PDG.
Voir une femme occuper la tête d’un des plus luxueux groupes hôteliers au monde avait été pourtant une grande première féminine dans le monde feutré de l’hôtellerie haut de gamme.
Katerina Giannouka a déclaré que « cela avait été un honneur de travailler avec Jumeirah et Dubaï Holding, et d’avoir pu mettre en place les fondations du plan stratégique de développement à l’horizon 2030 et au-delà. »
Pour le Groupe Jumeirah « Le leadership avisé et le dévouement constant de Katerina ont contribué de manière significative à l’élargissement et à la montée en puissance de la marque Jumeirah et au développement du plan stratégique de Jumeirah. »
C’est Thomas Meier, le Directeur des Opérations (COO ou Chief Operating Officer) et n°2 du groupe, qui avait assuré le court intérim avant l’arrivée de Katerina Giannouka au poste de CEO.
Et c’est de nouveau Thomas Meier, qui va cumuler son poste de COO avec celui de CEO par intérim, permettant ainsi au groupe de rechercher tranquillement la perle rare pour ce poste prestigieux qui nécessite autant d’élégance que d’autorité naturelle pour gérer avec la plus grande efficacité un groupe hôtelier qui vise à être et à rester le plus luxueux au monde, un poste qui nécessite une vraie main de fer dans un gant de la plus belle soie.
Frédéric de Poligny