Forces de vente Selectour-Afat : Geeks, Vous êtes chez vous…
6 novembre 2014 Bertrand Figuier Aucun commentaire À la une Bernard Garcia, Dominique Beljanski, Forces de vente Selectour-Afat, Geek, Hip Réceptifs, paphos, réseaux sociaux, saphir, Split 4766 vues
D’une crise, comme d’un malheur, il peut toujours sortir du bien.
Chez Selectour-Afat, en tout cas, la crise économique aura permis de fusionner les deux réseaux historique plus rapidement et sans doute plus naturellement aussi.
En particulier au niveau des vendeurs.
À voir l’atmosphère qui a régné durant 3 jours aux Forces de ventes qui se sont achevées hier à Paphos, on serait effectivement bien incapable de faire un distinguo entre les 142 participants.
Quel que soit leur ancienne appartenance, comme le souligne Dominique Beljanski (photo), la Présidente de Selectour-Afat, ils pensent plus à trouver des clients qu’à leur réseau d’origine. Or c’est bien connu, avoir un objectif commun favorise la cohésion d’un groupe.
Cela dit, la démographie des équipes a sûrement contribué aussi à faciliter la transition.
Combien de ces jeunes vendeurs, dont la moyenne d’âge doit tourner autour de 25 ans, ont-ils connu les fondateurs de Sélectour ou d’AFAT ? Connaissent-ils même leur nom ?
Conscients qu’ils auront sans doute 3 ou 4 « vies professionnelles », l’histoire de leurs entreprises les concernent également beaucoup moins que leurs anciens…
Et puis surtout, tous ces jeunes vendeurs partagent la même dextérité intellectuelle avec les nouvelles technologies.
Une caractéristique qui s’avère à la fois un second facteur de cohésion et un atout puissant quand il s’agit de pousser les vendeurs à jouer pleinement avec les nombreux outils de « Cross Canal » que le réseau met à leur disposition.
D’où l’insistance de la Présidente, dès le début de la manifestation, sur Saphir et ses différentes fonctionnalités, sur Hip Réceptifs et sur le pilotage des ventes, ou encore sur les vitrines digitales que Selectour-Afat prévoit d’installer dans 870 points de vente d’ici la fin mai 2015.
Non seulement, c’est un langage que les vendeurs comprennent parfaitement, mais en plus c’est aussi le plus adapté pour leur parler de « revenus et de valeurs ajoutées », le thème central de la manifestation.
Subitement le mot réactivité, par exemple, redevient concret : ce n’est plus un vague concept pour dire qu’il faudra juste « travailler plus malin », c’est une écran chargé de fonctions, un clic ou une application, un mail ou un SMS, des réseaux sociaux…
En fait, pour fournir aux clients le bon produit, au bon prix et au bon moment avec toutes les ventes annexes potentielles, ce qu’on sollicite chez eux sur le plan professionnel, c’est l’univers technique et l’interactivité avec lesquels, comme le client, ils évoluent constamment dans leur vie privée.
D’ailleurs, il n’y avait qu’à suivre l’atelier « Truc et astuces de la salle de marché » pour se rendre compte, aux remarques des uns, aux observations et aux requêtes des autres, à quel point les vendeurs savent bien de quoi il est question et comment ça marche.
Ce monde de la mobilité, des « geeks » connectés H24, ils y sont si habitués, ils y baignent tellement qu’ils en tirent même leur vision de « l’agence de demain », faisait justement remarquer Bernard Garcia, le co-Président de la commission dynamique agences, lors de la soirée de clôture des Forces de ventes.
Ils ont donc tous les moyens nécessaires pour devenir « acteurs de leurs ventes », comme le soulignait Dominique Beljanski dans sa dernière intervention, en rappelant avec insistance aux participants qu’ils appartiennent au réseau N°1 du marché.
Partant de là, le partage des tâches coule de source.
Aux vendeurs d’optimiser leurs propres talents pour développer leur relationnel client et valoriser au mieux leurs compétences individuelles, au bénéfice de l’agence bien sûr, mais aussi à leur profit personnel.
Au siège de coordonner leurs efforts en fixant les grandes orientations : s’appuyer sur le marketing et la communication « maison » ; utiliser toujours plus les opportunités que leur offrent les partenaires du Top 14 ; travailler davantage avec les réceptifs référencés, jouer avec le maillage territorial du réseau pour, vendre la France, et mettre en avant les destinations porteuses au milieu d’un marché bouleversé par des événements géopolitiques ou sanitaires.
Chypre par exemple, que les Français ont visiblement plébiscité avec une fréquentation en hausse de 140 % environ. Ou bien Split, où le réseau tiendra son congrès 2014 entre le 4 et le 7 décembre prochain.
À cet égard, le discours du réseau est très clair : coller aux clients…
Bertrand Figuier
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