Fermeture des quais Pompidou : 18 millions de touristes en moins
2 novembre 2015 Rédaction Aucun commentaire À la une, France autocars, Mairie de Paris, Quais Pompidou, Richard Vainopoulos 2989 vues
18 000 000 : c’est le nombre de voyageurs qui risquent de ne plus pouvoir accéder au centre de la capitale en autocar, suite à la fermeture prochaine des quais Pompidou par la Mairie de Paris. Pour Richard Vainopoulos, Président du réseau d’agences de voyages TourCom : « Cette décision est particulièrement dommageable au regard des ressources générées par les visiteurs de la capitale. Malheureusement, des dispositions idéologiques tranchées de la part de Mme. Hidalgo indiquent que la situation ne va pas aller en s’améliorant. »
Une chasse aux autocaristes pourtant indispensables au succès des sites touristiques parisiens
Le 18 octobre dernier, le plan anti-voiture de la Ville de Paris a franchi une nouvelle étape avec l’annonce de la fermeture définitive lors de la rentrée 2016 de 3,3 kms des berges Georges Pompidou, du tunnel des Tuileries au bassin de l’Arsenal.
En fermant cet axe qui accueille jusqu’à 2700 véhicules / heure, la municipalité rendra les sites tels que la Tour Eiffel ou le musée du Louvre quasiment inaccessibles pour les autocars de touristes, pourtant indispensables au maintien de fréquentations élevées.
Ces dernières années c’est en effet en moyenne 1000 autocars qui circulaient quotidiennement dans Paris intramuros. A raison de 50 personnes par véhicule, cela représente un total de 18 millions de touristes lésés sur l’ensemble de l’année.
« C’est une très mauvaise nouvelle et aucune alternative sérieuse – qui peut croire que des bateaux-bus seront suffisamment rapides et abordables ? – n’est avancée » poursuit le président de Tourcom.
Un manque à gagner considérable pour l’économie francilienne
Une position qu’on est en droit d’interroger lorsqu’on sait que le secteur du tourisme génère 38,8 milliards d’euros de dépenses2 en Ile-de-France, soit autant que la somme des deux régions les plus attractives suivantes : la Provence-Alpes-Côte d’Azur et ses plages (17,3 milliards), et les Rhône-Alpes et ses stations de ski (18,1 milliards).
« La municipalité peut-elle réellement se permettre d’ignorer ces ressources à la fois financières et créatrices d’emplois ? Tout semble indiquer malheureusement que cela va continuer d’être le cas car, dans une récente interview, mme Anne Hidalgo a dit vouloir s’opposer au« fantasme d’une ville entière dédiée au tourisme consumériste »… ».
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