Faut-il avoir peur d’aller en Guadeloupe ? (Suite)
26 février 2014 Jean Beveraggi Aucun commentaire À la une Céline Grassegger, Comité Miss Guadeloupe, CTIG, délinquance, Gilles Leclair, Guadeloupe, Pointe à Pitre 5386 vues
Le Grand Angle de La Quotidienne sur le Tourisme en Guadeloupe (suite)
Une destination sûre… malgré une violence endémique
Notre intention n’est pas de nier les phénomènes de violence, lesquels touchent particulièrement les zones urbaines.
« C’est indéniable, il y a de la délinquance. Mais chiffres à l’appui, on ne peut pas dire que cela touche les touristes » confie Céline Grassegger, Commissaire de Police de Pointe à Pitre.
Madame la Directrice Départementale Adjointe de la Sécurité Publique connait son sujet. Et reconnaît qu’il y a eu en 2010 quelques soucis avec des jeunes qui s’en prenaient aux croisièristes. Sur ce point, un travail important a été fait par la Police en collaboration étroite avec le CTIG, la CCI, les Taxis…
« Nous avons mis en place un dispositif qui fonctionne parfaitement depuis. Vous savez, lorsque l’on est touriste, il y a un minimum de précautions à prendre, à Pointe à Pitre comme dans toutes les grandes villes de métropole et du monde » souligne t’elle. Bien sûr, le chômage, la délinquance, la drogue et l’alcool contribuent à ces dérapages qui conduisent trop souvent à des homicides.
« Mais ces passages à l’acte qui n’ont jamais touché un touriste ou un passant, ne sont pas des infractions d’opportunité. Ce sont généralement des règlements de compte sur fond de rixes, de conflits entre dealers, de différends familiaux... »
Les pouvoirs publics, après la venue en Guadeloupe du Premier Ministre puis du Ministre de l’Intérieur, ont sur ce point décidé de s’attaquer au phénomène.
Campagne de sensibilisation (« Déposez les Armes ») inspirée de ce qui se fait aux USA, envoi de renforts et tout récemment nomination de Gilles Leclair – ex n° 2 de la PJ- afin de superviser les questions de sécurité, autant de signaux forts envoyés à la population qui dans sa très grande majorité ne demande qu’à vivre en Guadeloupe et pour la Guadeloupe.
On préférera donc, face à ceux qui chaque fois qu’ils parlent de l’archipel, ne cessent de rappeler le nombre d’homicides, souligner les bons chiffres en hausse de la fréquentation touristique.
L’essor de l’aérien, la bonne santé des croisières, la montée en gammes des prestations, le programme d’ aménagements des plages… autant de sujets sur lesquels nous aurons l’occasion de revenir. Mais en attendant, évitez d’allumer votre téléviseur. Car vous pouvez être sûrs que les fossoyeurs de l’info n’ont pas fini de s’acharner sur les Îles de Guadeloupe.
Pour le cas où ils seraient en manque de sujets, nous ne saurions trop leur conseiller de surveiller l’évolution du chikungunya ou les violentes tensions autour du Comité Miss Guadeloupe !
Pour La Quotidienne,
Jean BEVERAGGI
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