Comment la faim justifie presque toujours les moyens
7 mars 2016 Julie Aucun commentaire La vie de Julie Bangkok, Julie, temple 4013 vues
Comme je vous le racontais, j’avais un faim d’enfer en sortant de la maison de Jim Thompson. C’est bien dommage qu’il ait disparu mystérieusement, j’aurais adoré avoir une conversation avec lui. Oh la, la… on peut rêver, non ?
Bon. J’arrive à la station BTS qui se nomme Siam. C’est une station importante car deux lignes du métro aérien se croisent à ce niveau. Je peux vous confirmer qu’il y a du monde. J’avais pu voir sur le plan qu’il y avait plusieurs grands magasins dans le coin.
Effectivement, vous avez une sortie qui donne sur un premier centre commercial qui se nomme Siam Paragon.
Je rentre en me disant bien qu’il y aurait du choix pour le déjeuner. C’est assez luxueux et les grandes marques sont toutes représentées dès l’entrée. Pour ceux qui ont faim, il faut descendre d’un étage. Il y a des escalators partout. Quand je vous racontais qu’il y avait du choix, ce n’est pas trois restaurants qui se battent en duel mais il doit y en avoir plus d’une centaine, sans parler des usines à burgers que je ne fréquente pas. On ne va pas dans un pays étranger pour retrouver les mêmes goûts qu’en France. C’est mon avis. Il faut prendre son temps pour trouver son petit bonheur car il y a de tout.
Je vais m’attabler devant un restaurant chinois. Il semble servir des « dim sum ». Il est vrai que c’est plutôt chinois mais il y a une communauté chinoise très importante en Thaïlande. La princesse Julie a réponse à tout, na !
Le resto propose toute une variété de petites bouchées. Je fais mon choix et je suis servie très vite. C’est très bon. Je suis rassasiée. Que demander de plus ?
Je remonte à la surface pour regarder ce qu’il y a dans ce centre commercial. En fait, comme je vous l’avais dit les grandes marques françaises sont bien présentes. Mais mes économies ne pourront pas supporter le moindre achat dans ces boutiques luxueuses. Je ne vous avais pas dit que j’avais acheté un très beau foulard de chez Jim Thompson. Ce n’est pas donné (un peu plus de 100 euros) mais comme c’est pour ma maman, je peux faire un effort.
Je sors m’aérer. Il est doit être un peu plus de trois heures de l’après-midi. Je me donne encore deux heures dans le quartier.
A deux pas du Siam Paragon, vous avez un autre « shopping mall » le Central Word.
Il y a une succession incroyable de magasins. Là, les filles, je vous recommande d’aller faire un tour. Il y a bien sûr quelques marques connues mais il y en pas mal dont je ne connaissais pas l’existence. On a de la chance, car les offres pour les filles sont majoritaires. A l’intérieur de ce vaste centre commercial, il y a un grand magasin qui se nomme Zen. Difficile de ne pas craquer et de rester zen…
Je suis tout de même allée faire un tour pour voir les prix chez Zara et autres marques connues chez nous. Les prix sont quasi les mêmes quand on fait le calcul. J’ai fait quelques petits achats (intimes) dans des boutiques locales. Cela me suffit mais je reconnais que d’avoir ces grands centres commerciaux dans la capitale est appréciable.
Un truc à ne pas oublier, ils mettent l’air conditionné à fond, un petit lainage serait bien utile.
Je me trouve pas très loin de la station Chit Lom. Et c’est le bon timing pour aller voir le fameux sanctuaire hindou. La presse en a parlé à cause d’un attentat. On l’appelle « Erawan Shrine ». Je l’ai trouvé assez rapidement car il y a de nombreuses petites échoppes qui vous proposent d’acheter des colliers de fleurs, de l’encens. Ce n’est pas pour garder en souvenir mais pour les déposer autour de la statue d’or de Brahma. Il y a un monde incroyable. C’est un vrai lieu de culte. Les personnes se prosternent devant chaque face de cette divinité et déposent leurs offrandes.
Une troupe de danseuses en costume traditionnel fait des représentations presque continuelles pour honorer l’Esprit du lieu. Vous êtes pris par l’ambiance. Il parait que ce sanctuaire a été construit pour conjurer le mauvais sort. Je ne suis pas très religieuse mais j’ai une pensée pour ma famille et pleins d’amis pour leur souhaiter une bonne santé.
Il est déjà un peu plus de six heures et j’ai rendez-vous avec le jeune garçon rencontré sur Soi Cow Boy. J’espère que vous avez suivi les épisodes, sinon, vous ne comprenez rien à ce que je raconte.
Je dois me rendre à la station Sala Daeng. J’ai de la chance, c’est direct de la station Siam du skytrain. J’ai rendez-vous vers 19h au 1er étage de Silom Complex. C’est un centre commercial qui a entièrement été rénové. J’ai quelques minutes pour faire un tour. J’ai découvert que les thaïlandaises devaient adorer les colliers en or et les diamants. Il y a au moins 5 ou 6 bijouteries qui sont côte à côte. Honnêtement ce n’est pas mon truc. En plus, à Paris, vous êtes certaines d’avoir des problèmes si vous vous baladez avec un collier en or ou des diamants.
Il ne faut pas exagérer, je suppose qu’ici, vous auriez également quelques risques si vous vous baladez avec votre boite à bijoux…
Je vois enfin arriver le jeune homme. Il ne m’a pas donné un rendez-vous bidon.
J’apprécie ! Il me dit que son ami va nous rejoindre dans un café car il est un peu trop tôt pour faire le « Bangkok Gay by night ». Je suis tout de même contente de voir une autre facette connue de Bangkok. Je ne suis en rien gênée car dans notre métier on rencontre pas mal de gays aussi bien dans la profession que parmi nos clients.
On part ensemble dans un café « thématique » pour faire connaissance et parler de la vie gay en Thaïlande. On arrive à « the Patio ». C’est un bar disco plutôt grand, fleuri.
On se sent à l’aise même s’il n’y a pas encore grand monde à cette heure. Kay, c’est le nom du jeune homme, il m’explique que l’ambiance s’anime à partir de 9h le soir. Il est plutôt mignon et bien fringué. Il a un visage très souriant. Il doit se maquiller car la peau est très claire et les sourcils sont légèrement épilés. Nous commandons chacun notre boisson et commençons à discuter …
Je vous retrouve très vite pour vous donner des détails. Cela risque d’être croustillant….
Bisous, bisous !
Julie Labrune. 28 ans
Conseiller en Voyages
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