En Égypte, les affrontements dans la capitale entre libéraux et islamistes (partisans et adversaires du président Morsi) auraient fait, selon le bilan du ministère egyptien de la Santé, une centaine de blessés.
Les deux groupes manifestaient samedi dernier séparément sur la place Tahrir quand les choses ont dégénéré. Les heurts ont duré plusieurs heures jusqu’en début de soirée.
A l’appel des Frères musulmans, des centaines d’Égyptiens étaient venus manifester contre l’acquittement cette semaine de plusieurs figures du régime déchu de Hosni Moubarak.
Des personnes impliquées par ailleurs dans la mort de manifestants pendant la Révolution.
“L’appareil judiciaire devra être nettoyé immédiatement après la démission du Procureur général, afin d’honorer la mémoire des martyrs morts pour la révolution”, témoignait un manifestant.
Reste que le procureur général refuse de quitter son poste. Le président Morsi a bien tenté de le nommer à l‘étranger, mais selon la loi égyptienne le procureur général ne peut être démis de ses fonctions par l’exécutif.
Les libéraux pour leur part manifestaient pour réclamer la formation d’une nouvelle commission constituante, actuellement dominée par les Frères musulmans.